Luyindula évoque les relations difficiles au club phocéen (notamment avec José Anigo), qui l'ont souvent déstabilisé : "On ne m'a jamais accepté là-bas et on me l'a fait sentir. Il y avait une sorte de délit de sale gueule. Pourtant, j'ai toujours été respectueux. Il y a eu des manipulations afin de me faire passer pour ce que je n'étais pas. Ce n'est pas la peine de salir les gens pour les faire partir."
Autre sentiment d'énervement, sa non-participation au match retour au Vélodrome, la saison dernière : "Je n'ai pas compris pourquoi je ne pouvais pas jouer. Les deux clubs s'étaient mis d'accord quand j'ai rejoint le PSG. J'étais très déçu. Ça m'a même bien énervé. On m'a mis à la porte ! Quand on ne veut plus de quelqu'un, il n'y a pas de raison de l'empêcher de vous affronter après. Je n'ai pas le souvenir qu'un joueur ayant été transféré à Paris ou à Marseille en venant de l'un des deux clubs ait connu le même sort."
Maintenant, il assure avoir tourné la page : "Contrairement à l'OM, le PSG, c'est mon club. Ce n'est pas de la démagogie. Il y a une vraie différence." Cet après-midi, il parle d'ailleurs seulement de "faire gagner son club."