Quantcast

L1 PSG : Monaco : Rothen - "Concrétiser nos occasions"

Publié le 13 Septembre 2007 à 18h59 par Jool
L1  PSG : Monaco : Rothen -
Interrogé par le site officiel du club, le milieu gauche Jérôme Rothen est revenu sur la défaite des Bleus face à l'Ecosse (0-1) avant d'évoquer le match de dimanche, à Monaco. Une rencontre particulière pour lui, mais une rencontre qu'il faudra gagner.

Rothen est tout d'abord revenu sur la défaite de l'équipe de France, à laquelle il a assisté : "J'y étais et ce résultat est une déception (défaite 0-1). Tout n'est pas perdu, mais on s'attendait à mieux. Ce n'est pas évident contre équipe qui ne fait que défendre. On encaisse un but auquel personne ne s'attendait. Les Ecossais ont marqué sur une de leurs rares occasions. Une frappe de 30 mètres cela ne rentre pas tous les jours. C'est bête pour la France parce que cela compromet forcément la qualification. Mais les Bleus ont toujours leur destin entre leurs mains et c'est déjà ça."

Malheureusement, son coéquipier Mickaël Landreau a encaissé son premier but en équipe de France : "C'est vrai que c'est bête pour lui, parce qu'il a réalisé un gros match contre l'Italie où il a permis à la France de ramener au moins le nul et qu'il faisait un sans faute depuis qu'il est sélectionné. C'est malheureux pour lui, mais il a beaucoup d'expérience. Il ne va pas gamberger là-dessus. Il fallait bien que ça arrive et qu'il encaisse un but à un moment où à un autre."

Le milieu gauche pense-t-il être bientôt de retour chez les Bleus ? "Je l'espère. Je me sens bien et beaucoup de gens me parlent de l'équipe de France en ce moment. En général, c'est bon signe. Cela signifie que sur le terrain je donne beaucoup et que mon niveau est là. Maintenant, pour espérer être sélectionné, il faut au moins que je conserve ce niveau là et que les résultats suivent. Parce que pour donner envie au sélectionneur de m'appeler, cela passe par mes performances, mais aussi par les performances du club et aujourd'hui c'est encore insuffisant."

Dimanche, le PSG se rend à Monaco, l'ancien club de Rothen. Une rencontre particulière : "Je ressens toujours quelque chose. Je ne vais pas rappeler notre épopée en Ligue des Champions, mais quand on vit une année comme celle-là, que l'on fait rêver la France, on garde forcément des souvenirs incroyables. Ce sera difficile dans ma carrière de revivre une saison aussi belle que celle là, aussi pleine, même s'il a manqué des titres au bout. Au niveau de l'ambiance, de la qualité de nos matches et au niveau personnel, je ne pouvais pas espérer mieux. Cela reste évidemment un match à part de jouer contre Monaco et encore plus là-bas. (...) Quand tu réussis à marquer l'histoire d'un club, ça te marque. Et puis l'ASM, c'est un club à part. Monaco, c'est un village donc c'est beau d'y avoir réussi de telles performances. C'est un endroit fantastique et je ne retiens que de bons souvenirs. J'ai donc toujours un petit pincement au cœur au moment d'y retourner."

La grand majorité des joueurs présents en 2003/2004, lors de la grande saison du club de la Principauté, n'est plus là : "Il reste peu de joueurs que je connaisse finalement. Il y a encore Flavio Roma et Lucas Bernardi. Et dans le staff il reste « Jeannot » Petit et Jean-Luc Ettori. Il n'y a plus grand monde, mais rien que de revoir ces gens là, ça me fait énormément plaisir. On va se rappeler aux bons souvenirs. Nous avons vraiment vécu une saison unique et exceptionnelle au niveau de l'osmose de ce groupe."

Mais pas question pour le gaucher d'accorder le moindre cadeau à son ancienne formation : il faut gagner ! "On en a assez de ne ramener qu'un point. Cinq nuls en sept journées, cela ne nous fait pas beaucoup avancer. On va aller là-bas pour gagner. Après si l'on doit se contenter d'un point, on essayera de s'en satisfaire. Maintenant, il va falloir vraiment réaliser un gros match dans la continuité de ce que l'on a fait au Mans, à Lens et même contre Marseille. On va devoir concrétiser nos occasions. L'ASM peut s'appuyer sur des joueurs de qualité, de bons jeunes aussi comme Menez et Gakpe. Ils ont deux bons attaquants avec Köller et Piquionne. Et derrière le « taureau » Bernardi qui pousse l'équipe. C'est une équipe difficile à manœuvrer."

Lire les 00 commentaires
Commentaires