René Girard, sélectionneur de l'équipe de France Espoirs :
"Etre capitaine n'est pas forcément une question d'âge. Paul est quelqu'un de très réfléchi et il savait ce qu'il faisait."
Gérard Houllier, directeur technique national, entraîneur du PSG entre 1985 et 1988 :
"On n'est jamais trop jeune pour jouer ou être capitaine. Cette jeune génération possède une grande confiance en elle, à l'image de Benzema. A Liverpool, j'avais donné le brassard à Steven Gerrard lors d'un match de Coupe d'Europe alors qu'il n'avait que 21 ans. C'est une expérience formatrice. Cette décision n'est pas banale, mais elle est très louable."
Guy Roux, entraîneur de l'AJ Auxerre entre 1961 et 2005 :
"Paul est plutôt un joueur de bridge. Moi, j'avais un capitaine, deux vice-capitaines et je n'en changeais jamais. Choisir un capitaine, c'est un acte politique. Mais pour réveiller un groupe, il faut aussi savoir surprendre."
Jean Fernandez, entraîneur de l'AJ Auxerre :
"OK pour faire jouer un jeune, mais lui donner des responsabilités, c'est difficile. Etre capitaine ne s'improvise pas, même si la décision de Paul est murement réfléchie. Le risque est surtout psychologique. Comment va réagir un garçon comme Armand ? Avant Lyon, il faudra bien réfléchir, car si cela se passe mal... Cela dit, sur un match, c'est jouable. J'ai été surpris, mais ce n'est pas un hasard. Je l'avais fait à Metz il y a trois ans. J'avais lancé des jeunes et on s'était maintenus."
François Blaquart, sélectionneur de l'équipe de France des moins de 17 ans :
"C'est assez gonflé de la part de Paul, car Mamadou a besoin de finir sa formation. Avec moi, il n'a jamais été fondamentalement un capitaine, ni un leader naturel. En revanche, il peut être un leader de défense. Tant mieux pour lui, mais je suis curieux de savoir s'il restera capitaine contre Lyon..."