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Chronique PSG : PSG, mon amour...

Publié le 29 Décembre 2021 à 12h00 par Ted75
Panoramic
Supporter du PSG depuis plus de 25 ans, il est temps de dévoiler la raison pour laquelle je suis toujours autant fan de ce club. Comme la plupart d'entre vous.
" Une fille pour la nuit, Paris SG pour la vie " : cette banderole déployée par le virage Auteuil avant un célèbre PSG-OM de novembre 2004 résonne encore dans ma tête lorsque j'écris ces mots. Si la première partie de la phrase n'est pas tout à fait vraie me concernant, la deuxième rythme mon quotidien. Quelles que soient les périodes, le PSG est gravé dans mon cœur. Dans notre cœur.



Aux origines du " mal "


Être supporter du PSG, c'est déjà être fort mentalement. Car il faut l'être pour se remettre d'événements tous plus incroyables les uns que les autres. Depuis toujours. Chaque année. Mon histoire avec ce club a débuté un jour froid de février 1996. Ce soir-là, par le biais de mon collège, j'ai bénéficié de places pour un PSG-Montpellier. Accompagné de mon père et de quelques amis, je trépigne d'impatience.



L'entrée dans l'arène du Parc des Princes reste mémorable. Cette enceinte remplie d'histoire m'impressionne et me charme. Du haut de mes 12 ans, je ne sais pas encore que je vais prendre perpet'. Surtout après ce soir-là. A l'époque, Paris est en tête du championnat mais traverse une période compliquée (1 victoire en 5 matches). C'est le bon soir. Du moins le croyais-je.

Un scénario invraisemblable


A voir la compo, les noms des joueurs dictés par la voix de Jean-Pierre Paoli, speaker du Parc avant le célèbre Michel Montana, les Raï, Djorkaeff, Loko, je me dis que c'est le soir pour se relancer. A l'entrée des joueurs, je suis surpris par la musique de Phil Collins, déjà traditionnelle à l'époque. Je le serai beaucoup moins par la suite et apprendrai à l'aimer.



Sur le terrain, Paris domine et va mener 2-0 à la 76e minute. Je revois encore la tribune Boulogne et les supporters se congratuler en dévalant les escaliers jusqu'en bas de la tribune, ce qui leur a été interdit par la suite. Il reste un quart d'heure, je suis ravi, mes copains également. Avant l'inattendu.

Un, deux, trois buts encaissés en... quatre minutes. Oui, quatre minutes. Montpellier remonte son handicap de manière incompréhensible avec un dernier coup de poignard signé d'un certain Laurent Robert, qui me fera vibrer dans l'autre sens trois ans et demi plus tard. Je ne comprends rien, le Parc se tut. Et la stupéfaction laisse place aux sifflets en fin de partie. Une petite " remontada " avant l'heure. De quoi me vacciner pour la suite.

Résumé de ce match :


Un amour vache


Depuis 25 ans, donc, difficile d'être surpris par ce que l'on a vécu dès les premiers instants. Et pourtant. Ce club a ceci de magique qu'il continue de nous étonner. Comme pour faire perdurer une vraie histoire d'amour entre lui et tous ses nombreux supporters. Car, contrairement à ce que veulent penser les mauvaises langues, la majeure partie était déjà là avant l'ère QSI.

A subir les moqueries dans les cours d'école, des humiliations face à la Juventus ou contre les amateurs de Clermont en Coupe en 1997, à celle à Sedan en 2000 (1-5), en passant par un maintien arraché en 2008. Autant de moments compliqués qui auraient pu nous décourager. On se promet de ne pas replonger, de ne plus regarder un match de la saison. Pour finir par se retrouver au stade ou devant l'écran à scruter la prochaine performance...



Un club toujours dans l'actualité


Si le club est entré dans une autre ère, cela n'altère en rien notre passion et notre gourmandise. Avant, c'était la quête du championnat. Désormais, c'est celle de la Ligue des champions où nous sommes passés tout près du graal à l'été 2020. Même cette année 2021 pauvre en jeu nous a offert son lot d'émotions avec des qualifications face au Barça et au Bayern Munich, ou encore l'arrivée de Lionel Messi.



D'un point de vue plus négatif, il y a évidemment ces joueurs pas toujours impliqués, une direction pas sur la même longueur d'onde, des affaires extra-sportives qui polluent le quotidien. Mais cela fait partie de l'ADN du PSG. Cette inconstance permanente qui en a fait le plus grand club de Coupes nationales en France. Car Paris a le gout des challenges, aime les à-coups. Et va encore chercher le démontrer en C1 en 2022.

Quoiqu'il en soit, pour hier, pour aujourd'hui et sans doute pour demain encore, Paris est et restera magique !

Et vous aussi, racontez-nous vos premières expériences de supporters et ce qui vous a fait aimer ce club

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