Tactique des équipes :
PSG : Composition classique en 4-4-2 avec la première apparition de Souza en milieu droit et un duo d'attaque Luyindula-Diané.
Le Mans : Garcia a aligné son traditionnel 4-3-3 pouvant se transformer en 4-5-1. Sessegnon et Matsui étaient chargés d'animer les ailes alors que le seul Maïga se positionnait seul devant.
Première période peu rythmée, Rothen trouve le poteau
Sous un beau soleil, les joueurs de la capitale débutaient la partie assez timidement accumulant les approximations. Les Manceaux réussissaient à trouver les espaces au milieu et confisquait le ballon dans le premier quart d'heure.
Un centre-tir de Rothen s'écrasant sur le poteau (14e) allait réveiller tout le monde et permettre aux Parisiens de mettre la mainmise sur la rencontre. Cette occasion initiait une bonne période où la nouvelle recrue Souza montrait de bonnes dispositions à l'image de cette louche lobant toute la défense et arrivant sur Luyindula qui enlevait trop sa reprise (21e). Le Brésilien, préposé aux coups de pieds arrêtés, envoyait de bons ballons, sur corner notamment, mais ses partenaires n'arrivaient pas à les convertir en but.
Dans le dernier quart d'heure, les visiteurs reprenaient des couleurs et se montraient dangereux sur une frappe de Sessegnon boxée par Landreau (33e) puis sur une tête de Geder, consécutive à un corner, qui échouait juste au-dessus de la transversale de Landreau (42e). Les hommes de Le Guen étaient assez empruntés dans l'ensemble et ne parvenaient pas à trouver les bons enchaînements dans cette première période...
Domination stérile des Parisiens en seconde période
Les Parisiens débutaient bien mieux la seconde période que la première mais ils manquaient de lucidité devant le but manceau. Yepes, suite à un coup-franc de Rothen, reprenait du bout du pied mais Pelé s'interposait avant que Souza n'envoie la balle dans les tribunes (52e). Les hommes de Garcia, sous la pression parisienne, décidaient alors de rester dans leur camp afin de mieux contrer. Sur l'un des contres, Matsui exécutait un bel enchaînement avant de frapper au-dessus (57e).
Dans la dernière demi-heure, l'entrée de Pauleta amenait un surplus de danger dans la surface adverse mais il fallait attendre le dernier quart d'heure pour que le Parc s'enflamme. Suite à un long ballon de Pauleta, Chantôme reprenait sans contrôle mais Pelé repoussait de nouveau. Le ballon filait jusqu'à Rothen qui centrait en direction de Diané, l'Ivoirien voyant sa tête frôler le poteau du portier manceau (77e) ! L'ancien Strasbourgeois connaissait la même mésaventure quelques minutes plus tard lorsque sa reprise de la tête échouait encore une fois à côté du but manceau (82e). Malgré une grosse poussée dans les dernières minutes, les joueurs de la capitale se montraient trop imprécis dans la dernière passe et laissaient filer deux points importants...
Un jeu pas toujours cohérent mais quelques satisfactions
Paris a plus perdu deux points qu'il n'en a glané un. Montrant beaucoup d'enthousiasme, surtout en seconde période, les Parisiens méritaient mieux. La première du Brésilien Souza est encourageante après une bonne première période où il a bien combiné avec Rothen, délaissant son couloir droit à plusieurs reprises. Il représente également une bonne alternative concernant les coups de pieds arrêtés qu'il a bien tirés. Concernant le reste de l'effectif, Luyindula a encore été décevant alors que Diané a tenté d'apporter du dynamisme mais a manqué deux belles occasions. Encore une fois, Rothen et Clément ont été les éléments les plus satisfaisants dans l'entrejeu alors que Pauleta n'a rien eu à se mettre sous la dent.
Notons également l'arbitrage déplorable de monsieur Moulin qui a haché le jeu et a sifflé, souvent, à tort. N'oublions pas qu'il avait été bousculé par Luis Fernandez lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue en 2002 face à Bordeaux (0-1). Il n'a pas du récupérer.
Désormais, il s'agira de rattraper ces deux points perdus en déplacement. Mais le prochain s'annonce de tous les dangers. Les Parisiens vont devoir se déplacer au Vélodrome dimanche prochain. Face à un OM en pleine bourre, Paris va devoir faire le dos rond et espérer se montrer plus opportuniste et réaliste que ce samedi pour avoir l'ambition de rapporter quelque chose de la Canebière...
