CDF PSG : Les finales de Coupe de France du PSG - 1998

2 mai 1998 – PSG-Lens : 2-1 (Raï, 24e, Simone, 53e, pour le PSG ; Smicer, 83e, pour Lens)

Equipe du PSG : V. Fernandez - Algérino, Roche, Rabesandratana, Le Guen, Domi - Ducrocq, Gava, Raï (cap.) - Simone, Maurice (Fournier, 87e). Entraîneur : Ricardo.



Comme en 1995, le PSG est en course pour le doublé de Coupes (Coupe de la Ligue-Coupe de France). Et ce, pour venir ponctuer une saison décevante en championnat (8eme) et en Ligue des champions (sorti dès les poules après un exploit en tour préliminaire face au Steaua Bucarest). C'est donc dans la pure tradition du club parisien que les coupes nationales viennent sauver une saison qui marque la dernière du président Michel Denisot et de quelques cadres comme Vincent Guérin, Alain Roche, Paul Le Guen, ou encore Laurent Fournier et surtout Raï, qui a fait ses adieux la semaine précédente au Parc lors d'un hommage émouvant.

Raï-Simone, duo gagnant du moment

C'est la deuxième finale de cette année 1998 dans le flambant neuf Stade de France. Et la deuxième du PSG, après celle remportée face à Bordeaux en Coupe de la Ligue (2-2, 4-2 tab). Avant de vivre une Coupe du monde festive, l'antre dionysien vibre donc au rythme de ce PSG-Lens. Les Sang et Or sont en passe d'être sacrés champions de France et veulent donc remporter le doublé. Ce sont d'ailleurs eux qui débutent le mieux cette finale. Mais dans la cage parisienne, Vincent Fernandez, qui a pris la place de Christophe Revault en cette fin de saison, veille au grain. Il détourne avec brio les tentatives de Debève et Smicer et permet à Paris de rester en vie. D'autant que le club de la capitale prend peu à peu le dessus sur une formation lensoise inexpérimentée. Suite à un long ballon de Rabesandratana, Wallemme relance sur Raï. Le Brésilien s'appuie sur Maurice, qui lui redonne sur un centre parfait. Bien placé dans la surface, le capitaine parisien devance le regretté Foé avant de lober Warmuz sur un très beau coup de tête (1-0, 24e).



Assommé, Lens met du temps à reprendre ses esprits. D'autant que les Sang et Or sont douchés dès la reprise. Profitant d'un bon ballon de Ducrocq et d'une glissade de Magnier, Simone offre le break au PSG en ajustant Warmuz d'une frappe pure du gauche (2-0, 53e). Paris fait la différence grâce à deux hommes déjà décisifs lors de la finale de la Coupe de la Ligue un mois plus tôt. Un autre homme est également important dans cette finale, c'est bien Vincent Fernandez, le gardien parisien, qui détourne une belle frappe de Debève, avant de voir Domi signer un retour salvateur devant Eloi. Mais le latéral gauche est moins irréprochable par la suite. Vairelles réalise un beau travail côté gauche et envoie un centre que le jeune Parisien dégage mal. En embuscade, Smicer récupère et trompe Fernandez (2-1, 83e). L'espoir renait pour Lens, tout près d'égaliser par ce même Smicer, auteur d'un tir repoussé par le portier parisien, et par Foé, qui croise trop son tir du droit.



Paris a laissé passer l'orage et peut attendre le coup de sifflet final. 5eme Coupe de France de l'histoire du PSG. Jacques Chirac absent, c'est Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, qui transmet la Coupe à Raï. Grand seigneur, le Brésilien laisse à Didier Domi, qui fête ce jour-là ses 20 ans, le soin de soulever le premier cette Coupe. La fin d'une ère pour Paris qui attendra six ans avant de garnir à nouveau son armoire à trophées. Vraiment la fin d'une ère...






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