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Supporters PSG : Nice : CR de Boulogne

Publié le 26 Novembre 2003 à 23h30 par Vincent
PSG - Nice
Dès l'entrée en tribune, le ton est donné. Par l'intermédiaire de « la voix des Boys » d'abord, puis directement du capo par la suite, il est dit une nouvelle fois clairement que l'on « ne veut plus de mastres » ! Ceci étant dit, le capo s'attend donc à ce que les Boys encouragent leurs joueurs, et ce quelques soient les circonstances.
L'ambiance d'avant match n'est pas excellente côté Boulogne, hormis un court moment de mieux, lors de l'entrée (tardive) des supporters d'Auteuil dans leur tribune, ponctuée par un retentissant : « Ici, c'est Paris ! »

Le début de match se précise. Les tifo côté Auteuil se met en place : de Boulogne, on peut lire « 73 - 03 », en référence au 30e anniversaire du premier match au Parc.
Côté Boulogne, pas de tiffo, mais beaucoup, beaucoup de fumigènes, et des tendus d'écharpes. L'air devient quasi-irrespirable durant quelques minutes, qui, à ce moment là, paraissent bien longues et pénibles. L'épaisse fumée se dissipe peu à peu, et après environ 5 bonnes minutes, nous sommes à nouveau capables de voir le terrain de long en large sans problème.

Malheureusement, le spectacle rendu sur le terrain n'est pas vraiment au niveau de ce que nous espérions, et peu à peu l'ambiance diminue. La mi-temps est sifflée, tout comme les joueurs par certains supporters, ce qui est loin d'être ce qui avait été prévu au départ. Heureusement, une bonne partie des Boys manifeste toujours son soutien pour ses joueurs avant le retour aux vestiaires.

Deuxième mi-temps. Le PSG joue mieux ! Mais c'est pas encore ça ! La deuxième mi-temps va en fait surtout être marquée par des actes de tensions entre les joueurs, ainsi qu'avec les arbitres. En effet, le latéral gauche de l'OGC Nice, Varrault, tente de se faire justice lui-même après un tacle de Mendy. Il ne prendra pas de carton, au contraire de Mendy. La tension monte donc sur le terrain, mais aussi dans les tribunes. L'équipe ne marque toujours pas, et l'arbitrage laissant quelque peu à désirer, on s'excite, on s'énerve... Une faute plus qu'évidente (en tout cas des tribunes) sur Fiorèse n'est pas sifflée, puis ce même Fiorèse se voit refuser le but qu'il avait marqué après une frappe trop molle de Boskovic. Le parc s'énerve, et on se met à crier longuement d'une seule voix : « arbitre enculé ! », « dehors l'arbitre ! » etc.

Ceci n'étant peut-être pas très à notre honneur, cela peut en tout cas démontrer l'état d'esprit et la tension qui régnaient dans les tribunes. Enfin, lors des arrêts de jeu, Boskovic manque l'immanquable à bout portant. C'en est trop ! La tension est maximale, et les trois coups de sifflets retentis, on se défoule à nouveau sur l'arbitre.

Ce match, très crispant côté tribune, aura une nouvelle fois été relativement décevant en ce qui concerne le jeu produit sur le terrain, et l'ambiance côté Boulogne notamment. Mais, le mot d'ordre qui était de soutenir coute que coute les joueurs, quelles que soient leurs performances sur le terrain, aura été globalement respecté. Si l'on veut donc ressortir un enseignement positif de ce match en ce qui concerne le Kop de Boulogne, et plus particulièrement les Boulogne Boys, relevons donc cette dernière constatation !
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