pour Paris, non seulement la série continue mais elle dévoile à chacun de ses rendez-vous, un nouvel appétit de conquête et d'envie d'aller jusqu'au bout de soi. Et comment ne pas voir dans ce but de Sorin, l'image du dépassement de soi ? C'est l'un des plus petits joueurs parisiens qui a offert de la tête cette victoire à Paris. (..)
Finalement c'est une combinaison à trois qui apportera la délivrance en même temps que la qualification. Rocchi joue juste en première intention vers Reinaldo. Le Brésilien passe entre les jambes de Van Buyten et choisit de centrer au deuxième poteau où les crânes, chevelus et peroxydés, de Sorin et Ljuboja attendent le ballon. Le plus petit des deux s'élèvent dans les airs, et Paris prend encore un peu plus de hauteur dans le ciel, de moins en moins orageux, de Marseille. Paris est ici, chez lui ! Définitivement.
L'Equipe : Paris s'abonne
Au bout de cinq issues similaires, de cinq victoires de rang du PSG sur l'OM, dont trois au Vélodrome, les dernières digues qui pouvaient contenir la mince hypothèse du hasard ont rompu hier soir : les uns (les Parisiens) sont vraiment plus forts que les autres. (..)
Ce fut un match intense, prenant par suspense et par quelques pics de tensions qui eurent l'élégance de ne pas verser de ne pas verser dans l'outrance. Le mérite du PSG fut de s'engouffrer dans le duel avec son caractère retrouvé qui semble, à force, bloquer les Marseillais. (..)
Un des mérites de Paris fut d'ailleurs de survivre à la sortie de son buteur portugais autant qu'à celle, à la mi-temps, de Fiorèse, l'autre blessé du jour. Un mois en arrière, l'absence de ces deux-là aurait été un sujet de mémoire sur le stress pour l'entraîneur parisien.
La Provence : Pas de miracle !
Les supporters présents au stade Vélodrome pour ce cinquième succès consécutif des joueurs de la capitale sont repartis dépités et amers. Difficile néanmoins, de reprocher aux Olympiens de ne pas mouiller le maillot. Ils ont véritablement donné leur maximum. C'était tout simplement insuffisant. (..)
Physiquement, les Marseillais ont tenu le choc, répondant du tac au tac, sans jamais se laisser marcher dessus comme cela avait pu être le cas dans un passé récent. Virils mais corrects. (..)
Didier Drogba, omniprésent et une nouvelle fois efficace, mais souvent bien seul à représenter un réel danger.
