Pourtant mis à part cet enthousiasme apparent des Boulogne Boys, l'ambiance d'avant match ne va pas être excellente. Loin de là même... Les noms de certains joueurs sont scandés (et encore...) et c'est tout. Cela peut s'expliquer par le fait qu'une fois encore, il n'y avait pas de capo dans le KOB à ce moment là. Donc en gros, avant le match, on se fait un peu chier. Puis arrive l'heure où ce fameux match va commencer.
Côté animations, on peut voir des confettis en tribunes latérales près du KOB. A Auteuil, les Tigris ont déployé leurs « lettres de noblesses » : à gauche les lettres T.I.G, à droite R.I.S, et au milieu, leur logo. A Boulogne, on a décidé de ne plus utiliser les fumis en ce qui concerne les animations d'entrée des joueurs. Du coup, tendu d'écharpes, et calicots. Le match commence, et on ne s'attend pas à vivre un match avec une ambiance fabuleuse. En fait, il paraît évident que la seule chose qui pourrait réveiller cette ambiance médiocre de tout début de match, est que nos joueurs enflamment très tôt le match.
6e minute : Ljuboja s'en charge, aidé par Fiorèse, et auparavant par son compatriote Boskovic. 1-0 pour Paris. Le Parc exulte, et nous qui étions dans les escaliers, l'avons bien ressenti... En 1sec, on se retrouve 10 bons rangs plus bas sans presque s'en être rendus compte. Quelques minutes plus tard, Paris remet ça grâce à Pauleta, qui crochète et marque après avoir été lancé par Ljuboja. 2-0, l'ambiance monte vraiment d'un cran. Cela faisait longtemps que Paris n'avait plus mené 2-0 au Parc... 2-0, c'est également le score à la pause.
Au retour des vestiaires, les joueurs décident directement de mettre le feu au Parc. Le coup d'envoi est à peine donné que le PSG creuse un peu plus l'écart : 3-0 grâce à un second but de Pauleta. Ca y est, le match est quasiment plié. Les joueurs Parisiens sont euphoriques. Pourtant, ils vont être un peu calmés par une main de Dzodic (défenseur central montpelliérain) dans sa surface qui n'est pas sifflée, suivie d'un coup franc propulsé dans les buts d'Alonzo, par la tête de ce même Dzodic : 3-1.
Quand on vient de prendre un but, il existe plusieurs solutions, soit on peut commencer à douter, soit on tente de réagir au plus etc. Et bien, au grand bonheur du Parc, le PSG va réagir presque instantanément. Dans la continuité du coup d'envoi, Paris obtient un corner. Boskovic le tire, et Ljuboja se charge d'ajuster Riou de la tête : 4-1, doublé pour le nouveau chouchou du Parc : Danijel Ljuboja. L'ambiance devient é-nor-me ! Paris est capable de marquer à chaque action. Mais pour que le Parc se régale de nouveaux buts, il faudra attendre la rentrée de Reinaldo. Pour son premier ballon, « Rei » accélère balle au pied, lance Fiorèse côté droit, qui centre directement pour Boskovic qui y va lui aussi de son petit but. Ca fait plaisir, Boskovic conclue un très beau mouvement parisien, et personnellement, ajoute une petite touche à un match déjà bien complet. A Boulogne, on lance la ola, bien reprise par la majeure partie du Parc. Elle fera trois tours, avant d'être relancée un peu plus tard, pour le 6e but parisien, celui de Reinaldo, qui profite d'un caviar de Ljuboja. « Debout le Parc » retentit du virage Boulogne. Les tribunes latérales s'exécutent. « Le Parc avec nous ! » est également lancé, puis le chant « Si t'es fier d'être Parisien, frappe dans tes mains » est alors repris par tout Boulogne ainsi que les tribunes latérales. Le Parc est un véritable chaudron. Ambiance de fou !
Enfin, M. Bré, l'arbitre met fin au calvaire montpelliérain et, par la même occasion, au spectacle qui nous a tant ravi.
Alonzo, Ljuboja, Mendy et Déhu viennent saluer les deux virages. Leurs noms sont scandés. Puis, tout comme un peu plus tôt dans la soirée, d'énormes « Merci Paris ! » retentissent à nouveau. Décidément, la boucle est belle et bien bouclée !