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CDF PSG : Lille : Notes > Club cherche gardien et buteur

Publié le 15 Mai 2011 à 18h12 par Cyril Peter
CDF  PSG : Lille : Notes > Club cherche gardien et buteur
Timoré en première période, le PSG s'est réveillé à la reprise sans toutefois trouver la faille. En toute fin de match, un coup franc aux allures de corner de Ludovic Obraniak enterre les espoirs parisiens. Comme face à Auxerre en 2003, Paris laisse filer la Coupe dans les dernières minutes.

Homme du match :

Coupet (4) : Le gardien de 38 ans, qui vit probablement ses derniers jours en tant que professionnel, gardera un mauvais souvenir du Stade de France. Impeccable dans les airs, il apporte de la sérénité à une défense qui subit la pression lilloise. Puis à la 89e minute, tout s'écroule. Son erreur d'appréciation sur la frappe d'Obraniak pénalise ses coéquipiers, bien revenus dans la partie. Paris ne conservera pas "sa" Coupe...

Reste de l'équipe :

Cearà (5) : Pour sa troisième finale disputée au Stade de France, le Brésilien aurait pu livrer une meilleure prestation. Après avoir souffert en première mi-temps, il semble reprendre le dessus sur Gervinho mais participe peu au jeu. Son tir du droit, à 30 mètres du but, n'est pas cadré (82e).

Camara (4) : "Papus" n'a rien d'un grand défenseur mais il se bat. Malgré son expérience, il est en diffculté dans les duels aériens et pas très habile avec ses pattes. Un match à oublier pour repartir du bon pied.

Sakho (7,5) : Et si Mamadou venait d'une autre planète ? Le vice-capitaine parisien est phénoménal. Respecté dans les airs, il récupère de nombreux ballons et relance proprement. Dégouté, l'artilleur lillois, Moussa Sow, préfère aller se frotter à Camara, pas dans son assiette. A 21 ans, le défenseur des Bleus fait déjà partie des grands.

Tiéné (5,5) : Comme bien souvent, son activité offensive est quasi nulle. Mais l'Ivoirien ne flanche pas défensivement, comme le montre son intervention salvatrice face à son compatriote Gervinho, qui file au but (11e). Averti pour jeu dangereux (87e).

Makelele (4,5) : Que de frustration pour Claude, qui disputait sa dernière finale, au cours de laquelle il a assisté - du banc des remplaçants, impuissant - à la défaite des siens. En première période, le capitaine récupère quelques ballons mais ne pèse pas dans l'entrejeu. Blessé dans un duel aérien avant la pause, il est remplacé par Clément (47e). L'ancien Lyonnais est dans le rythme dès ses premiers ballons.

Chantôme (6) : Comme Sakho, il est l'une des fiertés du Camp des Loges. Sa première période n'est pas digne d'un joueur aux portes de l'équipe de France. Après la pause, il se montre plus incisif à la récupération. Il voit juste, accélère le jeu et tente sa chance à l'entrée de la surface (77e).

Giuly (5,5) : Peut-être que Ludo aussi jouait son dernier match à Saint-Denis ? Dans le second acte, le milieu offensif francilien se frotte un peu plus à la défense nordiste, attentive. Il ne tire pas au but mais ne lâche pas un morceau. A la surprise générale, il est remplacé par le grand Traoré (90e+4), censé prendre les ballons de la tête.

Bodmer (3,5) : Un non-match. L'ancien Lillois est lent, imprécis. Ses adversaires, qui ne manquent pas de volonté, prennent à chaque fois le dessus sur cette grande carcasse. Remplacé par Erding (70e), le buteur du moment. L'attaquant ne trouve pas l'occasion de marquer son troisième but en dix jours.

Nenê (5) : Peu d'espace pour s'exprimer et beaucoup d'énervement. Averti pour un geste d'humeur sur Cabaye (42e), le meilleur buteur parisien de la saison a râlé du début à la fin. Quelques incursions intéressantes et un corner rentrant bien repoussé par Landreau, infranchissable (57e). On attend mieux du Brésilien, nommé par l'UNFP pour le titre de "meilleur joueur"...

Hoarau (3,5) : Un attaquant, précieux sur coup de pieds arrêtés (en phase défensive seulement) mais si peu efficace, ne peut pas jouer avec la sélection nationale. Il est pourtant, avec 7 buts inscrits en 6 matches, le meilleur buteur de la compétition. Difficile à croire au vue de sa prestation indigente.

Entraîneur :

Kombouaré (6,5) : Privé de Jallet suspendu et Armand pas entièrement rétabli, il compose avec ce qu'il a sous la main. Le choix de reléguer sur le banc Erding, le seul attaquant en réussite en ce moment, et de faire confiance à Hoarau, le héros de la finale remportée l'an passé, peut se justifier. Ses deux premiers remplacements sont logiques : son capitaine ne peut pas se donner à 100%, Bodmer n'y est pas. Faire rentré Traoré au poste d'attaquant est osé. De toute manière, les jeux étaient faits.

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