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Revue PSG : PSG a étouffé sa crise

Publié le 04 Octobre 2004 à 18h04 par Le Parisien
Revue  PSG : PSG a étouffé sa crise
Vainqueur à Bastia samedi soir (2-1), le PSG possède trois points de plus qu'Ajaccio, 18 e et premier relégable. Pour protéger ce fragile matelas de sécurité, Vahid Halilhodzic a imposé le silence à ses joueurs, sauf pour les médias qu'il estime acquis à sa cause. Qu'en pense Francis Graille, ex-homme de presse ? « On vous donne du gâteau et vous nous jetez des cailloux à la figure », a en tout cas lancé, hier matin, le technicien bosniaque aux journalistes. Une attitude indigne d'un entraîneur du PSG. Heureusement, sur le terrain, ses joueurs ont laissé une bien meilleure impression.

L'amorce d'une série

La saison dernière, le PSG est descendu jusqu'à la 17 e place du classement, avant de se hisser dans le trio de tête grâce à une série de cinq victoires. Les succès contre Strasbourg (1-0) puis à Bastia (2-1), le premier acquis à l'extérieur, indiquent-ils que le même scénario va se reproduire ? L'an dernier, le renouveau avait commencé à la 6 e et non la 9 e journée. Une sorte de course au ralenti anime le haut du tableau. Les premières places sont toujours dans le viseur des Parisiens, qui se déplaceront le 16 octobre à Nantes. Reste à savoir si les joueurs ont pris suffisamment d'élan pour prolonger leur série.

Un coaching payant

Le départ tardif de Fiorèse à Marseille, le 31 aout, et la blessure de Rothen, le 14 septembre, ont contraint Vahid Halilhodzic à improviser depuis un mois. Cherchant à chaque match l'équipe la plus efficace du moment, il n'a pas hésité, samedi, à laisser Mendy au repos, Ljuboja dans les tribunes et Pauleta sur le banc de touche. Osé... Pichot, Pancrate et Reinaldo, leurs suppléants en Corse, lui ont donné raison, surtout les deux derniers, en se montrant décisifs. Plusieurs joueurs, dont Armand et Yepes, évoluent enfin à leur niveau après avoir mis plus de deux mois à digérer l'intense préparation physique d'avant-saison.

Des actionnaires déterminés

Les résultats catastrophiques du début de saison n'ont pas empêché Alain Cayzac et Francis Graille d'affirmer leur volonté d'entrer dans le capital du PSG. Au plus fort de la tempête, les deux dirigeants parisiens ont tenu bon, soutenant Halilhodzic contre vents et marée. L'absence de Graille à Bastia pourrait lui faire récupérer son étiquette de « chat noir ». Retenu par ses affaires, le PDG du PSG n'avait pas pu accompagner son équipe à Guingamp la saison dernière, lors de son premier succès à l'extérieur (2-0). Ses joueurs lui avaient demandé de ne plus effectuer les déplacements.

Le Parisien, lundi 04 octobre 2004

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