Equipe du PSG :
Douchez - Ceará, Bisevac, Camara, Tiéné – Bodmer, Chantôme (N'Goyi, 82e) – Menez, Pastore, Nênê (Gameiro, 78e) - Hoarau (Maurice, 58e).
Paris trop inconstant
Difficile de livrer des enseignements de cette partie tant l'adversité fut faible. Les Parisiens avaient une capacité d'accélérer quand ils voulaient, ce qui tendait parfois à voir un match qui avançait à un rythme très irrégulier. Un premier acte parfois encourageant avec de belles séquences à une touche entre Bodmer, Nenê, Pastore et Menez mais la finition n'était pas là quand Bodmer touchait du bois (9e), ou Pastore (18e) et Nenê (19e) tombaient sur un bon gardien luxembourgeois, le dénommé Hym.
Rien ne s'arrangeait au retour des vestiaires avec la sortie sur blessure de Hoarau, remplacé par un Maurice copieusement sifflé. Et qui l'était encore plus après ses deux échecs alors qu'il était en bonne position (58e, 86e). Heureusement, entre ces deux opportunités, Paris avait la bonne idée de débloquer enfin le score. D'abord par une belle frappe de Nenê, sur laquelle le gardien n'était toutefois pas exempt de tout reproche (1-0, 65e). Puis grâce à un bon débordement de Menez, superbement servi par une transversale de Chantôme, qui obligeait Afoun à tromper son gardien (2-0, 79e). Vraiment le strict minimum pour une équipe parisienne loin d'être prête collectivement...
Le public du Parc est devenu pathétique...
Contrairement à jeudi dernier, Pastore n'a pas réussi de passes décisives mais a su faire parler son talent sur quelques gestes. Des réglages restent cependant à effectuer avec Nenê et Menez, ainsi que Bodmer, pas vraiment à son aise à un poste plus reculé. Hoarau a été largement en-dessous et sa blessure ne risque pas de l'inciter à prendre confiance.
Mais plus que les joueurs, le public parisien aura été encore d'une impatience affligeante. Comment un club comme Paris peut-il avoir basculé dans la médiocrité au niveau de son public en si peu de temps ? Certains anciens abonnés auront surement la réponse mais force est de constater que le Parc risque d'être davantage paralysant qu'autre chose si cela continue. Des sifflets dès les premières passes manquées, puis lors de la pause, sur ce pauvre Jean-Eudes Maurice (même s'il a réalisé une entrée bien médiocre), et dans le lot, peu d'encouragements... Seuls Pastore, Nenê et Gameiro ont été chaleureusement applaudis. Un moindre mal...
Côté sportif, Paris se déplace à Toulouse dans moins de 72 heures avec pas mal de joueurs alignés ce jeudi soir. Kombouaré a choisi de faire peu tourner et la fatigue risque de se faire sentir sous le soleil de la Ville Rose en fin d'après-midi. Espérons que les jambes ne seront pas trop lourdes pour bien enchaîner...