Si tout n'est pas à jeter au sujet de la rencontre de jeudi soir pour le journaliste du Canal Football Club, une fois de plus il pointe du doigt l'état d'esprit des joueurs : "Alors certes, Paris évoluait hier soir avec une équipe fortement remaniée où seuls Douchez, Bisevac et Sissoko n'étaient pas là l'an dernier. Certes, Paris a eu quelques occases et est tombée sur une équipe de Salzbourg pas vilaine du tout. Mais bon. Comme à Marseille dimanche, l'état d'esprit, l'envie n'étaient pas là. Et ça fait toute la différence."
Dans son billet, le natif de Paris s'est également montré pessimiste quant à la suite de la compétition : "Le pire dans tout ça, c'est que ce deuxième but encaissé dans les arrêts de jeu fait perdre au PSG le bénéfice du goal-average particulier face aux Autrichiens, qui chipent sur le fil la deuxième place du classement. Autrement dit, Paris devra impérativement battre Bilbao lors du dernier match au Parc en espérant que Salzbourg ne gagne pas à Bratislava, les Slovaques étant déjà éliminés. Pas gagné... "
Pierre Ménès estime que la crise est belle et bien là, alors que rien ne l'annonçait cette saison : "Comment expliquer l'inexplicable ? Rien, absolument rien ne justifie, scientifiquement, que Paris traverse immuablement une crise de résultats au mois de novembre. Fin octobre, peu auraient parié que le phénomène se produirait cette année. Et pourtant... A l'heure du bilan, les chiffres parlent d'eux-mêmes : une victoire étriquée (Bratislava), un nul (Bordeaux) et quatre défaites (Dijon, Nancy, Marseille, Salzbourg) !"