L'ancien milieu du PSG s'est d'abord montré nostalgique à l'évocation de son passé de joueur à Paris et plus particulièrement le match contre le Steaua Bucarest en 1997 (5-0). Comme lors des années 90, le PSG intéresse le gratin du football mondial. Les visites de Ronaldo et Maldini témoigneraient ainsi d'une curiosité retrouvée pour le club parisien selon Leonardo.
Évidemment interrogé sur l'après Kombouaré, le directeur sportif a tenu à souligner le mérite de l'ancien coach parisien : "On a pensé changer Kombouaré dès cet été. Il le savait, c'était dur pour lui". Ancelotti a lui bien des avantages. Son CV parle pour lui et Leonardo assure tenir là un des meilleurs entraîneurs du monde.
En ce qui concerne la première d'Ancelotti en Ligue 1, l'homme fort du PSG s'est voulu enthousiaste mais mesuré : "Le match d'hier était intéressant mais ce n'est pas encore ce que nous voulons. Nous préférons pouvoir changer de système en cours de jeu". D'où l'utilité de pouvoir disposer de nouvelles recrues...
Leonardo veut professionnaliser ses joueurs qui doivent se comporter comme de véritables athlètes : fini les kilos en trop, l'hygiène de vie douteuse : les joueurs devront se montrer les plus tranchants possible. Pour ce, les repas sont désormais pris au Camp des Loges et les GPS permettent à Ancelotti de contrôler le rendement de ses joueurs de façon très précise. "Les 25 joueurs doivent être à 100%" annonce, déterminé, le directeur sportif du Paris Saint-Germain.
"Le club n'était pas structuré" a d'autre part regretté Leonardo qui a promis de poursuivre la modernisation du club. Pierre Ménès est ensuite venu piquer l'invité en lui reprochant d'avoir déstabilisé le club par sa communication hasardeuse. L'intéressé a jugé lui ses interventions adaptées à un club qui se veut ambitieux au niveau européen.
"Les Qataris n'ont pas besoin du PSG pour faire des affaires. Je pense que ce sont de vrais amoureux de Paris et de la France" a ensuite expliqué Leo qui a fait des nouveaux actionnaires du club des mécènes sincères.