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PSG : Bilan 11-12 : Pastore, génie inconstant

Publié le 13 Juin 2012 à 13h23 par Ted75
Transfert le plus cher de l'histoire du championnat de France, sans compter celui possible de Thiago Silva, Javier Pastore a vécu une première saison pour le moins agitée. Après des débuts en trombe, l'Argentin a connu une sérieuse baisse de régime qui lui a valu pas mal de critiques. Avant de retrouver des jambes et de finir bien mieux la saison.
Des débuts plus que prometteurs
42 millions d'euros. Combien de fois a-t-on entendu ou lu le montant du transfert de Javier Pastore cette saison ? Le journal L'Equipe s'est même interrogé dès l'arrivée de l'Argentin en se demandant s'il valait autant. Une campagne médiatique grotesque qui n'a nullement perturbé le numéro 27 parisien. Chaleureusement accueilli sous la pluie du Parc des Princes avant le premier match de la saison, Pastore a fait ses premiers pas au Luxembourg face à l'équipe de Differdange en Ligue Europa. L'occasion de voir tout son talent et quelques combinaisons bien senties avec Ménez.

Entré en jeu face à Valenciennes, il est ensuite titularisé à Toulouse pour un bilan tout simplement de deux passes décisives. Malgré son manque de préparation, du à la Copa America disputée en juillet, l'Argentin ne connait pas de problèmes d'adaptation et devient le joueur-clé des mois de septembre-octobre avec des buts décisifs face à Brest, Evian, Montpellier et Lyon, sans oublier d'être influent face à Salzbourg en Ligue Europa et Nice en L1. Seulement, il va connaître le contrecoup de ce manque de préparation physique et va traverser une période noire durant l'automne...

Une entente difficile avec Kombouaré
Participant à quasiment tous les matches, Javier Pastore finit par s'épuiser et ne plus avoir le rendement des mois précédents. Malgré trois buts face à Caen, Bratislava et Bilbao, l'automne de l'international est difficile avec des longs voyages en Argentine pour rejoindre sa sélection qui l'exténuent. Ses relations avec Kombouaré ne sont également pas au beau fixe et il en vient même à remettre en cause le schéma tactique utilisé début décembre : "Au PSG, je suis dans une zone et je n'en sors pas... C'est ce qu'on me demande, donc je le fais, mais je ne me sens pas libre. Depuis que je suis ici, rares sont les fois où j'ai pris la balle dans une zone où je sais que je peux faire mal à l'adversaire. (...) Aujourd'hui, je joue pour le PSG et il faut que je m'adapte. (...) C'est vrai que je ne me sens pas bien. Je n'ai pas l'impression de pouvoir m'exprimer comme je le voudrais. Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas. (...) En France, on joue avec la tête baissée".

Pas irréprochable sur le terrain, "El Flaco" reste pourtant présent dans les médias où il multiplie les interviews. Le départ annoncé de Kombouaré lui donne en tout cas un surplus d'énergie mais son attitude envers le Kanak sera discutable, lui qui dédaignera à peine lui serrer la main après le dernier match avant la trêve à Saint-Etienne (0-1). Peut-être savait-il déjà qu'Antoine Kombouaré ne serait plus l'entraîneur du PSG dès le lendemain...

Plus de respect envers Ancelotti
Dès l'arrivée de l'entraîneur italien, Pastore semble de suite séduit : "Ancelotti a eu un très bon impact sur nous. C'est un entraîneur que tout le monde connaît. Carlo est un manager au grand nom avec beaucoup d'expérience et un gros changement par rapport à l'ancien". Ses performances sur le terrain sont plutôt satisfaisantes avec deux buts inscrits face à Locminé et Toulouse. En jambes et à l'aise dans le nouveau système en 4-3-2-1, il est toutefois stoppé dans son élan face à Sablé en Coupe où une blessure le prive des terrains pour un mois. De retour face à Montpellier (2-2), où il aurait pu marquer un but d'entrée de jeu, l'Argentin rencontre quelques soucis pour revenir à son meilleur niveau malgré deux buts inscrits face à Ajaccio et Caen.

Le déclic, Pastore l'aura face à Sochaux fin avril où la présence de sa mère et son but inscrit (6-1) finira par le relancer pour de bon. Plus mobile sur le terrain, plus influent dans le jeu, l'Argentin finit en trombe où ses buts à Lille, face à Saint-Etienne et à Lorient seront remarqués. Sans oublier son gros match à Valenciennes. Cela empêchera toutefois le PSG d'être champion...

Il veut s'inscrire dans la durée
De quoi nourrir de grosses ambitions pour la saison à venir. Et pour plus puisque le milieu parisien a répété son envie de rester longtemps et livré une analyse lucide sur sa saison : "Je vis une belle expérience à Paris, les années à venir seront belles, le projet est magnifique, je veux connaître la Champions League avec le PSG et y rester de nombreuses années. Les critiques étaient logiques, l'attente est très importante à mon sujet. Je ne suis pas au même niveau que quand je suis arrivé, le tout c'est de retrouver vite mes aptitudes. Après une blessure, il te faut du temps pour revenir, j'avais quelques gênes notamment dans les accélérations, maintenant ça va physiquement".

Malgré toutes les critiques, le bilan chiffré de Javier Pastore est bon avec 16 buts inscrits et 7 passes décisives toutes compétitions confondues. En attendant mieux ?

Javier Pastore en stats :
-38 titularisations (dont 29 en Ligue 1).
-16 buts (dont 13 en Ligue 1) et 7 passes décisives (dont 5 en Ligue 1).
-5 cartons jaune (dont 4 en Ligue 1).
-Moyenne annuelle PlanètePSG : 5.71.
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