Sur son blog, Daniel Riolo a en effet décrit le déroulement d'un match où le PSG s'est d'abord fait bousculer : "Une petite victoire sans éclat, mais pas forcément sans histoire. Ça a commencé par une compo pour le moins bizarre. 3 attaquants et un tas de défenseurs derrière eux. Un 442 qu'Ancelotti n'utilise jamais, Thiago Silva au milieu, beaucoup d'absents et paradoxalement peu de solutions si on tient compte de la forme du moment de certains joueurs. Le résultat du bricolage, c'est une première période médiocre des Parisiens, mais pas des Rémois. Un promu aussi ambitieux, aussi joueur, aussi peu timoré, c'est très plaisant à voir. Et un promu qui est au-dessus du PSG au Parc pendant une période, c'est encore plus étonnant." A la mi-temps, le PSG aurait sans doute mérité de repartir au vestiaire en étant mené.
Le détonateur de la révolte parisienne, c'est bien Jérémy Ménez, une nouvelle fois : "Toujours dans le même schéma, mais avec Menez à la place de Nene, Paris va changer de visage. Le PSG transfiguré par le toujours exaspérant Menez. Il change la face de l'équipe et dans le même temps joue tout à l'envers au moment de rendre le match facile. Le nombre d'occasions obtenues en seconde période valide la performance du PSG, mais on retiendra encore une implication trop irrégulière. En gros, on retiendra les 3 points et rien d'autre. Fin octobre, le bilan comptable est toujours aussi bon, mais pour le reste, le jeu, le collectif, et surtout l'attitude, on est toujours en attente."