Plus que le résultat final face à Saint-Etienne, c'est surtout la qualité du jeu qui déplaît au journaliste. "J'attends toujours l'ersatz du commencement d'un début de fond de jeu dans cette équipe. Une équipe totalement livrée à elle-même sur le plan offensif et qui ne possède qu'un seul joueur de percussion : Ménez. Paris n'arrive pas à produire du jeu et d'ailleurs, on peut remarquer que Zlatan n'a marqué que 3 buts au Parc depuis son arrivée. Pourtant, la tactique stéphanoise était aussi simpliste que prévisible", a-t-il affirmé.
A en croire l'ancien de L'Equipe, Paris n'arrive à s'en sortir que face à des formations modestes (et grâce aux individualités), mais peine dès que le challenge devient plus relevé. "Trop de choses ne fonctionnent pas dans ce PSG. Avec cette équipe, tu arrives toujours à battre les petites équipes. Mais quand l'opposition monte un peu en gamme - ce qui était le cas face à Sainté - et qu'on propose quelque chose d'un peu plus relevé aux Parisiens, il n'y a pas beaucoup de solutions."
Pour couronner le tout, l'accent est mis sur l'expulsion d'Ibrahimovic dont les conséquences pourraient être fâcheuses. "Et puis il y a aussi l'expulsion d'Ibra, qui me paraît quand même plus que justifiée. Là aussi, j'ai déjà lu les arguments des pro-parisiens - 'Il ne regarde pas, ce n'est pas volontaire'...Pas volontaire, peut-être, mais personne ne lui demande d'aller mettre le pied à 1,50 m du sol en pleine surface adverse. A cet endroit et à cette hauteur, il y a quand même une forte probabilité de rencontrer un obstacle. Heureusement que Ruffier est costaud, parce qu'il aurait pu prendre cher sur ce coup-là. Combien de matchs va prendre le Suédois ? Voilà un sujet qui va alimenter les gazettes dans les jours qui viennent. Ca m'étonnerait qu'il n'en prenne qu'un seul", a-t-il anticipé, avec pessimisme.