Publié le 23 Janvier 2013 à 22h48 par Ted75
Au terme d'une prestation séduisante, le PSG s'est qualifié pour les 8èmes de finale de la Coupe de France en s'imposant face à Toulouse (3-1). Des Parisiens apparus libérés dans le jeu en l'absence d'Ibrahimovic...
Composition du PSG :
Douchez – Van der Wiel, Armand (cap.), Sakho, Maxwell – Chantôme, Verratti, Matuidi, Pastore – Lavezzi (Lucas, 76e), Gameiro (Ménez, 46e).
PSG-Toulouse : 3-1 (Gameiro, 8e, Pastore, 48e, Lavezzi, 66e pour le PSG ; Tabanou, 18e pour Toulouse)
Qui a dit que le PSG était uniquement "Ibra-dépendant" ? Sans le buteur suédois mais également en l'absence des deux Thiago (Silva et Motta), Paris a sans doute livré l'un de ses matches les plus séduisants de la saison pour le 2000ème match de son histoire. Même s'ils ont parfois pêché par suffisance, avec quelques erreurs de relance dues à la déconcentration, les Parisiens ont par ailleurs séduit le Parc grâce à des séquences de haut niveau. Il n'a fallu que 8 minutes pour voir Gameiro ouvrir la marque, suite à un centre décisif de Lavezzi (1-0, 8e). La récompense de la bonne entame parisienne. Même si l'égalisation de Tabanou, qui a pris facilement le dessus sur Van der Wiel pour reprendre victorieusement de la tête un centre d'Aurier (1-1, 18e), glaçait un peu le Parc.
Ce n'était que pour mieux rebondir. Les joueurs de la capitale enchaînaient les mouvements de qualité mais pêchaient dans le dernier geste. Avec des occasions à la pelle : une tête de Pastore repoussée à bout portant (37e), une tête de Sakho sur le poteau et deux tentatives tout juste hors cadre de Gameiro (39e, 43e). Le public attendait la seconde période pour voir Paris se libérer enfin. Ménez, entré à la place de Gameiro à la pause, décalait parfaitement Pastore qui trompait ainsi Blondel du gauche (2-1, 48e). Le TFC était assommé. Et ne reviendra pas. Pis, Lavezzi, d'un subtil ballon piqué sur une belle transmission de Ménez, tuait tout suspense dans la partie (3-1, 66e). Lucas, entré à un quart d'heure de la fin, s'est même procuré une occasion mais sa frappe du droit a fui le cadre (90e+1). Une victoire donc nette et sans bavure à tel point de voir les absents passer inaperçus...
Sans Ibra, des joueurs plus libérés
Le constat est peut-être trompeur mais on a senti beaucoup plus de mouvements dans le jeu parisien en l'absence d'Ibrahimovic. A l'image d'un Pastore très en jambes, les hommes d'Ancelotti se sont régalés sur le terrain et ont offert un beau spectacle. Au rayon des satisfactions, le gros match de Lavezzi (un but et une passe décisive) et du duo Matuidi-Verratti dans l'entrejeu. Fautif sur le but encaissé, Van der Wiel a malgré tout apporté offensivement et fut tranchant dans ses montées.
Place désormais à Lille dimanche prochain avec un nouveau match important en championnat. Avec les retours annoncés d'Ibrahimovic et Thiago Motta. Et en espérant une aussi belle production !
