"Le Barça était, comme aujourd'hui, une référence mondiale. Et il était entraîné par le grand Johan Cruyff. Forcément, tout le monde a retenu mon but victorieux. C'est loin d'être le plus beau de ma carrière mais il a marqué les gens. Antoine Kombouaré, on lui reparle encore de son coup de tête contre le Real Madrid. Moi, c'est ma frappe contre le Barça. (Sourires.) La clé de notre succès a été de refuser de faire des complexes. Une erreur que nous avons commise deux ans plus tard en finale de Coupe des Coupes contre la même équipe en ayant trop peur de Ronaldo. En 1995, on avait un passé européen que n'a pas le PSG de cette saison. Tout est encore nouveau pour le groupe d'Ancelotti. Mais s'il ne fait pas de complexes, il a une petite chance" explique-t-il dans le journal Le Parisien.