Petit coup d'œil dans le rétro. Dans sa jeune histoire, le PSG a déjà éliminé le FC Barcelone. C'était en 1995, et comme cette année, en quart de finale de la Ligue des Champions. Le Paris de Luis Fernandez avait réussi à surprendre le Barça de Johan Cruyff.
PSG 2-1 Barcelone : Raï, 73e, Guérin, 83e pour le PSG ; Bakero, 50e pour Barcelone.
Parc des Princes : 45 000 spectateurs.
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Equipe du PSG : Lama – Cobos, Kombouaré (cap.), Le Guen, Colleter - Guérin, Valdo - Bravo, Raï, Ginola - Weah.
Equipe de Barcelone : Busquets – Ferrer, Koeman, Nadal, Sergi – Ivan, Bakero (cap.), Eusebio, Hagi - Stoichkov, Begiristain.
Auteur d'un bon nul à l'aller au Camp Nou (1-1, but de Weah pour Paris), le PSG accueillait le Barça au Parc des Princes avec quelques certitudes. Celles d'une équipe conquérante et capable de bousculer cette équipe blaugrana. Et elle allait le démontrer en première période, avec une flopée d'occasions.
divers/ginolaferrer_0401082856.jpg" align="right"> Hormis un centre-tir menaçant de Stoïchkov à destination de Begiristain (8e), le Barça se révélait inexistant face à la fougue parisienne, emmenée par un David Ginola des grands soirs et qui faisait souffrir dans les grandes largeurs Albert Ferrer. C'est sur un centre d'"El Magnifico" que Georges Weah trouvait le poteau (5e). Comme un mauvais présage puisque les Parisiens touchaient quatre fois les montants dans ce premier acte ; sur un ballon piqué de Ginola (32e), une tête de Raï (39e) et un centre-tir de l'inévitable Ginola (41e). Weah signera les autres grosses opportunités de ces 45 premières minutes (17e, 37e).
Lama décisif, Raï redonne l'espoir
divers/raipsgbarca_0401082933.jpg" align="left"> A force de louper tant d'occasions, Paris allait forcément le regretter. Douché par la tête du capitaine Bakero, qui reprenait un coup franc bien envoyé par Koeman
(0-1, 50e), le PSG devait se découvrir. Et échappait au pire lorsque Jose Mari forçait Lama à l'exploit sur un face à face (66e). Le break n'était pas réalisé par le Barça qui subissait à nouveau. Mais Ginola trouvait à nouveau la barre sur une frappe lobée (66e) et faisait craindre le pire pour un Paris en manque de réussite... Jusqu'à ce que Raï fasse exploser le Parc sur un coup de tête victorieux à la suite d'un corner de Le Guen
(1-1, 73e). Egalité parfaite dans les deux matches.
Guérin, ce héros
divers/guerinbut_0401082955.jpg" align="right"> Plus fringant, le club de la capitale semblait toutefois en mesure d'arracher le but de la qualification. Les hommes de Johan Cruyff étaient alors loin de respirer la sérénité. Et allaient céder sur une action d'école. Une remontée de balle initiée par Colleter, relayée par Valdo et conclue par la malice de Guérin qui s'avançait plein axe et envoyait une frappe pas forcément puissante mais bien placée, qui se logeait hors de portée de Busquets, le père de Sergio l'actuel milieu de terrain du Barça
(2-1, 83e) ! Luis Fernandez et Joël Bats pouvaient s'enlacer sur le banc, le PSG venait de faire tomber un grand d'Europe. Une joie surtout marquante pour l'entraîneur parisien qui s'imposait face à son maître, Johan Cruyff. Les Parisiens éliminaient alors encore un club espagnol (après le Real en 1993 et 1994) et continuaient d'écrire leur histoire européenne. Espérons les voir la prolonger ce mardi soir...
