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PSG : Paris, le début d'une grande histoire ?

Publié le 04 Avril 2013 à 15h53 par Ted75
Mardi soir au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a livré un match courageux et par moments séduisant face au grand FC Barcelone. Une soirée réussie à tous points de vue. Et qui vient valider le projet qatari depuis 20 mois.
Qatar vs Canal +
Le parallèle est forcément tentant. Arrivé en 1991 pour prendre les commandes du club, Canal + avait pour ambition d'être champion sous trois ans et de briller sur la scène européenne. La première saison, vierge de titres (3ème en championnat), était alors là pour lancer le projet de la chaîne cryptée avec l'aide de recrues de renom, dont David Ginola et George Weah. Ce n'est que la saison suivante que le club de la capitale a gagné en popularité.

Dans le sillage d'un exercice en championnat plus convaincant (2ème derrière l'OM), mais surtout d'un parcours européen remarquable (éliminations de Naples, Anderlecht et évidemment du Real Madrid, avant de trébucher face à la Juventus en demi-finale de la coupe UEFA). Des matches marquants qui ont participé à la plus grande popularité du club parisien. Un public plus large et fidèle qui a, depuis, toujours les yeux de l'amour pour un club si irrégulier ces vingt dernières années. Et qui attendait depuis tellement longtemps une soirée comme mardi soir...

Le Parc a vibré
divers/parc_0404035517.jpg" align="left"> L'effervescence qui entourait le Parc des Princes mardi soir annonçait une grande soirée. Des supporters qui arrivent trois heures avant le match, des "people" (qui sont dans l'ADN du club) qui se pressent dans la corbeille pour assister au match, le PSG qui affronte la meilleure équipe du monde : tout était réuni pour vivre une soirée électrique. Même si on était loin des plus grosses ambiances du Parc, les 45 336 spectateurs présents ont été à la hauteur de l'événement et rarement ces derniers temps, l'atmosphère a été aussi prenante. Comme si la frustration de ne pas voir gouté à un quart de C1 depuis 18 ans s'est étalée le temps d'un soir.

L'exemple pris de Canal vaut donc celui de QSI. Arrivés à l'été 2011, les Qataris ont cherché à redonner un élan à un club en déperdition sur le plan européen, malgré un quart de coupe UEFA en 2009. Leur projet s'inscrit dans la durée et veut promouvoir la marque PSG dans le monde entier. Après une première saison de mise en route et pas forcément honteuse (2ème derrière Montpellier, auteur d'un championnat incroyable), cet exercice 2012-2013 est là pour monter en puissance. Si, sur un plan purement du jeu, les prestations ne sont pas conformes aux nombreuses attentes, les résultats sont parlants. En tête du championnat avec sept points d'avance sur le dauphin marseillais, le PSG est encore en course en Coupe de France (quart de finale à Annecy face à Evian TG) et n'a pas été ridicule face au Barça en quart aller de la Ligue des Champions. Si le score final est plutôt défavorable et amenuise sérieusement les chances de qualification, ce match restera dans les mémoires. Avec une star qui a ébloui le stade de la Porte de Saint-Cloud.

Thiago Silva, la vraie star
divers/thiago-silva-et-alex-psg-10891888bbfoy_1879_0404035545.jpg" align="right"> Acheté 49 millions d'euros en juillet dernier, le défenseur brésilien est en train de justifier son statut de défenseur le plus cher de l'histoire. Le capitaine du PSG s'impose de plus en plus comme le leader de cette équipe, bien plus exemplaire que ne l'est par exemple Zlatan Ibrahimovic ou le toujours blessé Thiago Motta. Le Brésilien a encore impressionné par son calme et sa sérénité en toutes circonstances. Dans la lignée d'anciennes légendes du club comme son compatriote Ricardo, Thiago Silva est en train de marquer de son empreinte le club de la capitale. Un exemple pour tous comme en témoigne sa rage après le deuxième but barcelonais quand on l'a vu sermonner Blaise Matuidi et Christophe Jallet, tête basse. Des encouragements qui ont eu leur effet comme en atteste l'action de la dernière minute sur laquelle sont impliqués les deux Français...

Dans l'ombre de son capitaine, Zlatan Ibrahimovic s'est montré irrégulier. Investi en première période, le Suédois a toutefois manqué deux belles occasions, puis une autre en seconde. Avant de marquer... en position de hors-jeu. Au vu des chiffres, il a été décisif (un but, une passe décisive) mais n'a pas vraiment eu cet esprit tueur devant le but. Comme à Valence (1-2), comme face à Porto, lors des manches aller-retour. A lui de faire démentir cet état de fait au Camp Nou mercredi prochain...

Une équipe taillée pour l'Europe ?
Cette phrase de Leonardo avait fait polémique après la défaite à Reims il y a un mois (1-0). Mais force est de constater que cette équipe sait se transcender dans les grands rendez-vous. Preuve en est cette propension à concéder peu d'occasions de but à chaque fois, symbole que cette équipe peut faire preuve de solidarité et de solidité. Quand elle le veut... Les choix d'Ancelotti auraient pu pourtant faire craindre le pire (4-4-2 assez audacieux, joueurs de côté pas vraiment enclins à défendre, titularisation de Beckham) mais l'impression globale laissée par ce PSG n'était pas celle d'une équipe dépassée par les événements. Loin de là.

divers/campnou_0404035610.jpg" align="left"> Maintenant méfiance. Vexé après ce nul, comme sa plainte contre l'arbitrage auprès de l'UEFA le justifie, le FC Barcelone s'apprête à faire souffrir le PSG au Camp Nou mercredi prochain. Peut-être avec Lionel Messi, qui a l'air de récupérer à vitesse grand V. Sur un terrain plus grand et, surtout, sans Blaise Matuidi suspendu, les Parisiens devront faire preuve de "caractère" et de "personnalité", termes préférés d'Ancelotti, pour conserver une chance minime de résister à l'armada blaugrana. Et surtout pour se donner une chance de rêver...


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