"Le PSG décolle et Javier Pastore est dans l'avion. Laurent Blanc croit en ses qualités de passeur et sa virtuosité technique. L'Argentin a évolué en meneur de jeu, comme un numéro 10 à l'ancienne, pourvoyeur de ballons pour Ibrahimovic et Cavani. Sa première mi-temps a convaincu. Hélas, la deuxième a déçu. Drôle de joueur, chouchouté par les entraineurs, adulé par les supporters et critiqué par les observateurs. J'ai peur que Pastore ne soit qu'un espoir comme le théâtre ou la danse en fabriquent, étoile des classes biberons, prophète de lendemains féériques et objet de regrets éternels. Il a eu 24 ans en juin dernier et cet âge ne justifie plus son inconstance. Son talent n'est pas en cause. Encore doit-il l'exprimer huit fois sur dix. Hier, ce fut une mi-temps sur deux. C'est sa moyenne et c'est trop peu," a analysé le journaliste sur son blog.