Le coach parisien revient tout d'abord sur la préparation du match contre les Rémois : "Déjà, il faut savoir qu'il n'y a quasiment pas eu de préparation. Car on a même récupéré des joueurs vendredi... Heureusement, les joueurs ont su se remobiliser pour répondre présent car on savait à quoi s'attendre.Ils ont plutôt maîtrisé leur sujet. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n'y avait pas d'esprit de revanche." L'ancien sélectionneur a préféré mettre l'accent sur la maîtrise collective de son équipe plutôt que sur le combat ce qui correspond plus aux qualités de son effectif.
Dans son analyse, Laurent Blanc souligne les ressources mentales de son groupe face à un adversaire qui a joué son va-tout : "Les joueurs devaient avoir la tête au Championnat de France après avoir, pour beaucoup, joué des matches aux quatre coins du monde. Le premier quart d'heure a été compliqué. L'entame a été favorable aux Rémois mais ils n'ont pas pour autant été très dangereux. Après, on a su se créer des occasions et prendre l'avantage, ce qui était important. On a pu faire courir cette équipe de Reims, qui est très généreuse. Il y a des équipes qui essaient d'étudier le jeu du PSG et de vous contrecarrer. Reims avait prévu certaines choses, mais nous avons su garder et imposer notre philosophie de jeu. Contrairement à ce que je pensais, le terrain était bon et cela nous a permis de bien jouer au foot, c'est important. Et puis mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur. Ils arrivent même à s'améliorer, c'est une très bonne chose." Le tacticien parisien se montre ainsi totalement satisfait de l'état d'esprit affiché par ses troupes.
Reims avait récemment fait chuter Monaco, Marseille ou encore Lille. La nette victoire parisienne confirme la supprématie du club de la capitale. À ce propos, Blanc affirme : "Nous sommes venus ici avec de l'ambition dans le jeu et on a obtenu une victoire logique. On n'a toutefois pas de signes à envoyer, mais on est là. Certains nous regardent en espérant qu'on chute, ce qui va finir par arriver un jour. Mais nous faisons en sorte que cette série (34 matches sans défaite) continue le plus longtemps possible. C'est une période qu'il faut apprécier en tant qu'entraîneur." Paris est en tout cas plus que jamais leader et met la pression sur ses concurrents directs.
Blanc évoque la performance de Zlatan, buteur en fin de match et passeur décisif auparavant. Il revient également sur le match des joueurs qui ont profité du turnover mis en place après les rencontres internationales. Il déclare : "Vous avez supposé qu'il (Ibrahimovic) ne serait pas bien suite à sa non-qualification pour la Coupe du monde. Il doit l'être vraiment au fond de lui-même, mais comme c'est un compétiteur né, quand il retrouve la compétition, il est là. Il râle, il est mobilisé et motivé. C'est un élément important dans notre effectif." Le Suédois a sans conteste répondu présent ce soir.
Sur les autres joueurs : "Je n'aime pas parler des cas individuels. Ce que je peux dire, c'est que la concurrence est là. Je leur ai dit qu'on avait neuf matches d'ici au 23 décembre, soit un tous les trois jours. Il y aura de la place pour tout le monde. Après, ceux qui jouent moins savent qu'ils doivent être bons dès qu'ils sont sur le terrain. L'émulation est une bonne chose, la concurrence saine. Faut que ça reste comme ça." Les remplaçants ont confirmé leurs bonnes dispositions.
Bref, tous les feux sont au vert pour Blanc et son équipe.
