Homme du match :
Cavani (8) : L'Uruguayen a été déterminant dans ce succès parisien. Positionné d'abord à gauche, il a ensuite régulièrement accompagné Ibrahimovic dans l'axe quand Paris est passé en 4-4-2. C'est lui qui a inscrit le but important lançant le festival parisien. Une réalisation de la tête au premier poteau sur un corner (36e). A son actif pas mal de belles actions : un ciseau manqué d'entrée (3e), une action où il aurait pu bénéficier d'un penalty (16e), un bon décalage pour Pastore (32e) et une nouvelle action où il a bien provoqué le premier penalty (40e). Après la pause, il a poursuivi dans son domaine préféré : le jeu aérien. Une bonne déviation de la tête pour lancer Ibrahimovic à gauche (47e) et un autre coup de casque juste au-dessus (65e),
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : C'était une de ses soirées où il a du s'ennuyer dans sa cage. Après avoir vu Lacazette frapper sur la barre (27e), il n'a strictement rien eu à faire ! A son crédit, deux bonnes sorties aux poings sur des corners.
Van der Wiel (6) : C'est un match où on a peu vu les latéraux s'exprimer. Le Néerlandais a eu le mérite de réaliser de bons appels mais n'a pas brillé dans ses centres.
Alex (7) : Dur sur l'homme, il a encore brillé dans le domaine aérien.
T. Silva (7.5) : A brillé par son sens de l'anticipation (29e, 32e, 33e, 51e, 65e) même s'il a abusé du jeu long en début de partie. Pris en défaut par la feinte de corps de Lacazette (27e), il a ensuite été plus heureux dès la reprise. Après un premier échec de la tête sur corner (47e), il a fini par inscrire son premier but de la saison suite à une nouvelle phase arrêtée, en deux temps (60e).
Maxwell (6) : Comme son compère à droite, le latéral gauche a été peu en vue, hormis sur une percée tentée... en vain (67e).
T. Motta (6) : Pas forcément au top physiquement, il s'est surtout contenté de servir de relais à Verratti. Remplacé par Matuidi après la reprise (7.5). Que de jaillissements dans les pieds adverses. Une activité qui a fait beaucoup de bien au milieu de terrain parisien en seconde période.
Verratti (7.5) : Un véritable monstre. Il a multiplié les caviars avec de très belles ouvertures vers Cavani (3e), et surtout Ibrahimovic (9e, 25e, 35e, 60e). Il lance très bien Pastore plein axe sur l'action du premier penalty provoqué (40e). Un bilan tout juste terni par deux relances plein axe osées (43e) et une propension à trop porter le ballon en seconde période. Remplacé par Rabiot (79e).
Pastore (5.5) : Que c'est difficile de noter l'Argentin tant il est capable du pire comme du meilleur. Enormément de passes manquées (14e, 19e, 23e, 68e, 77e), mais il s'est montré plus à son aise côté gauche. Après une frappe contrée par Koné dans la surface adverse (32e), il réalise une très belle passe en profondeur pour Cavani sur l'action du premier penalty provoqué (40e). Auteur régulièrement de bons décalages en seconde période, il a offert un très bon ballon à lancer Lucas sur l'action amenant le deuxième penalty provoqué (81e).
Lucas (5) : Que de pertes de balle (2e, 5e, 21e, 28e, 29e, 33e, 37e, 44e, 69e, 86e) ! C'est toutefois lui qui frappe les deux corners amenant les 1er et 3ème buts parisiens, et c'est aussi lui qui sert Ibrahimovic sur l'action du deuxième penalty provoqué (81e). Auteur d'une frappe lointaine non cadrée (90e+2), le Brésilien est apparu globalement très brouillon.
Ibrahimovic (7.5) : Un match plein. Sa frappe repoussée du bout des gants par Vercoutre (35e) a lancé son match. Il a ensuite tenté et réussi sa 2ème Panenka avec Paris avec celle de St Etienne en mars dernier à Geoffroy Guichard (41e). Repris par Koné dans la surface lyonnaise (60e), il a réalisé un très beau service en première intention vers Cavani (65e) et finit par provoquer et réussir le deuxième penalty, qu'il a transformé à contre-pied (82e). Meilleur buteur parisien et du championnat avec 11 buts.
Blanc : Voilà un match où l'on peut jauger de ses capacités tactiques. Bloqué dès le départ par le 3-5-1-1 de l'OL, le Cévenol a rapidement délaissé son 4-3-3 pour un 4-4-2 à plat. Un choix similaire à celui de la fin de match à Saint-Etienne, fin octobre, quand l'équipe s'était retrouvée en supériorité numérique. Un choix tactique payant tant il a déstabilisé le bloc lyonnais. A partir de ce moment-là (25e), les Rhodaniens n'ont plus existé. Il a choisi de ménager Motta et, en fin de partie, Verratti en vue des prochaines échéances.
