"Le fair-play financier, c'est que l'on dépense les recettes que l'on a. Ce système a été fait pour deux choses : mettre un terme à l'inflation des salaires, car sur le taux des masses salariales dépassaient les 70% et des pays allaient dans le mur et c'est pour éviter que les nouveaux investisseurs, en deux ans, bouleversent le marché. Maintenant on se rencontre qu'il y a un effet pervers, car il fige une situation, car il serait néfaste que l'on connaisse systématiquement les huit clubs qui vont disputer les quarts de finale de la Champion's League. C'est la raison pour laquelle il faut tenir compte des différences fiscales. C'est l'une des propositions que j'ai faites à Michel Platini,"
Il a ensuite promu le financement des centres de formation, notamment au Paris-Saint-Germain, afin d'éviter des achats de joueur trop onéreux : "Le PSG est obligé d'aller vite s'ils veulent remporter la Ligue des Champions. Alors ils ont recruté des joueurs venant de pays différents en Europe et au Brésil. À terme il faut qu'il investisse dans la formation comme je l'ai dit à Nasser Al-Khelaïfi parce qu'un Adrien Rabiot peut avoir autant de talent qu'un titulaire dans cette équipe. Le président du PSG m'a confié que sa volonté était d'investir dans une académie pour former des Français qui pourront jouer en équipe première. Surtout en Île-de-France, il y a du talent. C'est important et c'est ce qui permettra à Paris d'être dans la durée et de façon pérenne."
