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L1 PSG : Lorient : Notes > Ibrahimovic relance le PSG

Publié le 21 Mars 2015 à 15h00 par Ted75
L1  PSG : Lorient : Notes > Ibrahimovic relance le PSG
Après sa défaite à Bordeaux (3-2), le PSG a bien rebondi face à Lorient (3-1). Parfois convaincants dans le jeu, les Parisiens ont toutefois manqué d'efficacité. Un mal récurrent qui a failli leur couter cher. Mais Zlatan Ibrahimovic a signé un triplé salvateur.

Hommes du match :

Ibrahimovic (8)

: Le Suédois était attendu après la polémique concernant ses propos dimanche dernier à Bordeaux. Et il a répondu sur le terrain par un triplé, ce qui porte à 17 son nombre de buts en Ligue 1 : deux penalties réussies (4e, 82e), et un duel remporté face au gardien lorientais en fin de partie (90e+1). Par ailleurs, il s'est parfois fait plaisir sur deux coups du foulard (10e, 65e), dont le deuxième a amené une situation dangereuse mais une mauvaise passe vers Pastore. Il a également usé de la talonnade pour un service en or vers Lavezzi (30e), et une tentative repoussée par la poitrine de Lecomte (79e), qui l'avait encore déconcerté en première période en repoussant sa frappe croisée (24e).

Pastore (7.5)

: Quel régal de voir évoluer ce joueur. Il est transfiguré depuis quelques semaines, voire mois. La preuve ? Ce repli impeccable après avoir perdu un ballon (52e), preuve d'un physique et un mental retrouvés. Il ne faut pas résumer son match seulement à ce geste évidemment. Puisqu'il a encore multiplié les caviars et belles ouvertures vers Cavani (2e, 10e, 33e, 54e), Lavezzi (11e), Van der Wiel (20e), ou encore Ibrahimovic (24e, 63e). Très disponible, le milieu argentin a encore éclairé le jeu parisien avec 136 ballons touchés (stat Opta). Si son jeu est fait de prises de risque, d'où un certain déchet, ses passes ont souvent créé le décalage. A fini plus haut, et s'est procuré une belle occasion sur une belle volée du gauche repoussée du bout des gants par Lecomte (73e) , avant de provoquer un penalty (81e).

Reste de l'équipe :

Sirigu (5.5)

: Il n'a pas commis d'erreurs en captant en deux temps une frappe de N'dong (8e), puis en boxant une frappe dans un angle fermé de Jordan Ayew (55e), et un centre vicieux de Gassama (59e). Il est impuissant sur la frappe à mi-distance d'Ayew (67e).

Van der Wiel (4.5)

: Il n'est pas en confiance, c'est indéniable. Hésitant dans les duels et pas assez spontané dans ses prises d'initiatives, le Néerlandais a encore livré une prestation moyenne. A son crédit, une frappe contrée dans la surface (83e).

T. Silva (7)

: Encore un match impeccable pour le Brésilien, qui a multiplié les interventions propres et, souvent, salvatrices. Il avait parfaitement débuté grâce à une ouverture lumineuse vers Ibrahimovic sur l'action du premier penalty.

T. Motta (5.5)

: A un poste qui n'est pas le sien, il a tenté de faire profiter sa science du placement mais a manqué de promptitude dans les duels, notamment face à Jordan Ayew. Coupable de deux fautes sur l'ancien Marseillais, dont une gifle qui lui a valu un jaune (57e), il ne semble pas assez pour jaillir devant le buteur lorientais (67e). A son actif, une tête au-dessus sur corner (12e).

Maxwell (6)

: Le latéral a retrouvé ses jambes depuis quelques semaines, même si participation offensive fut limitée vendredi soir, hormis un bon centre pour Lavezzi (54e). Mais il s'en est globalement bien sorti avec de bonnes interventions défensives, dont une dans le bon tempo devant Jordan Ayew dans sa propre surface (37e).

Matuidi (6)

: Laissé au repos à Bordeaux, il était frais pour aborder cette rencontre. Mais il est pourtant apparu emprunté dans cette rencontre, ne participant pas beaucoup aux offensives parisiennes en première période, et se contentant du minimum après la pause. Son activité reste toutefois précieuse.

Verratti (7)

: Sentinelle dans un premier temps, puis positionné plus haut après la pause. Il s'est d'ailleurs senti plus à son aise à ce poste, après avoir manqué de rigueur dans son placement en première période. Preuve qu'il a toutefois des progrès à faire à l'approche de la surface adverse, il manque une passe vers Cavani qui aurait pu aboutir sur une situation dangereuse (43e). Mais on retiendra surtout son activité, ses dribbles déroutants qui lui permettent de se sortir du marquage adverse, et ce sauvetage sur sa ligne sur une tentative de Jordan Ayew promise à aller au fond sur un corner (71e). Averti pour une faute volontaire sur Koné, parti en contre (73e), il a ensuite fini en trombe avec un bon centre pour Rabiot (84e), un excellent tacle pour contrer Jordan Ayew à l'entrée de sa surface (87e), et une passe décisive pour Ibrahimovic suite à une récupération haute (90e+1).

Lavezzi (3.5)

: A son actif, des contrôles manqués, des passes ratées, des mauvais choix, en plus d'occasions gâchées : un tir repoussé par Lecomte dans la surface (11e), un autre juste à côté (30e), et un dernier carrément manqué (54e). Il n'est plus dans le coup depuis le début de l'année 2015. Remplacé par Rabiot (64e), qui a toujours besoin de quelques minutes pour entrer dans son match. Mais qui a fait une très bonne entrée en étant actif et en combinant bien avec ses partenaires. Il se bat bien sur l'action du deuxième penalty et s'est même procuré une belle occasion avec une reprise du gauche repoussée du genou par le gardien lorientais (84e).

Cavani (5.5)

: Cela fait désormais 544 minutes qu'il n'a plus marqué en Ligue 1. Il a tenté pourtant, avec deux volées trop écrasées et captées sans souci par Lecomte (2e, 90e), une frappe enroulée de loin et au-dessus (49e), un coup franc également enroulé qui a fini juste à côté (64e), et une tête à côté sur corner (77e). Une bonne participation au jeu une fois n'es pas coutume.

Blanc

: L'entraîneur parisien devrait s'interroger sur cette propension qu'a son équipe à parfois perdre le fil et concéder pas mal de situations dangereuses à l'adversaire. Avec pour défaut d'encaisser au moins un but par match, en plus de gâcher des occasions devant. Deux points à rectifier à l'approche du quart de finale face au Barça. Dans cette rencontre, Blanc n'a opéré qu'à un changement (Rabiot à la place de Lavezzi), preuve qu'il n'a toujours pas vraiment confiance aux jeunes du centre de formation.
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