Homme du match :
Reste de l'équipe :
Trapp (6) : Difficile de le juger tant il n'a pas été mis à contribution. Encore une fois. Seulement vigilant sur deux tentatives d'El Shaarawy, le gardien allemand a rassuré dans les airs et par un jeu au pied impeccable.
Aurier (7) : De match en match, il s'impose comme un titulaire en puissance. Très disponible, il a multiplié les appels dans son couloir droit et a distribué quelques centres intéressants. Dommage qu'il loupe une belle occasion en fin de partie, lorsqu'il dévisse un peu sa frappe dans la surface (79e).
T. Silva (8) : Encore incroyable de justesse et de facilité en défense centrale. Toujours aussi prompt à lire le jeu adverse, il a signé de belles interceptions et a souvent relancé proprement.
D. Luiz (6.5) : Contrairement à son compère, le Brésilien a parfois quelques absences qui auraient pu couter cher, notamment dans son placement et des relances parfois hasardeuses.
Maxwell (6) : Il semble avoir des difficultés à prendre son couloir offensivement et s'est contenté de se concentrer sur les tâches défensives. A l'origine toutefois du premier but parisien avec une combinaison avec Ibrahimovic et Matuidi, qu'il a laissé prendre l'aile gauche.
Verratti (6.5) : Pas forcément le meilleur match du petit Italien, qui s'est distingué par une belle ouverture pour Lucas en première période et une prise de risque près de sa surface avec une roulette du plus bel effet. Discret par ailleurs et remplacé par Marquinhos, entré devant la défense.
Matuidi (6.5) : Il a longtemps agacé. Coupable de plusieurs fautes et de mauvaises transmissions en première période, le Français s'est parfaitement racheté après la pause en envoyant un centre délicieux pour Cavani, comme une copie conforme d'une action similaire lors du PSG-Chelsea, à l'aller, de février dernier. Il aurait ensuite pu marquer son troisième but en quatre matches mais sa frappe du droit était trop écrasée (60e). Au bout de quatre rencontres, le milieu parisien en est quand même à 2 buts et 2 passes décisives...
Lucas (6) : Décidément, l'ailier brésilien stagne de match en match. Ses débordements et accélérations peuvent être tranchants mais il a toujours autant de difficultés à faire le bon geste ensuite. A son crédit, un bon enchaînement suivi d'une frappe trop écrasée (16e). Remplacé par Di Maria (66e), auteur d'une entrée plus qu'encourageante. Il aurait pu être décisif dès son premier ballon sur un centre parfait pour Cavani (68e) mais a finalement attendu la fin de partie pour envoyer une merveille d'ouverture vers Lavezzi (82e). Sa première passe décisive et surement pas la dernière.Blanc : Ce PSG est tellement tranquille dans sa façon de jouer qu'il y est évidemment pour quelque chose. Pour sa troisième saison au club, ses joueurs savent comment il fonctionne et ce qu'il attend d'eux. Sa philosophie de possession peut paraître par moments lénifiante mais les Parisiens usent de cette façon leurs adversaires. C'est un constat récurrent : l'adversaire s'épuise souvent en seconde période après n'avoir cessé de courir derrière le ballon en première. Concernant le coaching, il a été efficace (Di Maria, Lavezzi) et Marquinhos semble être le premier choix de remplacement au milieu, devant Rabiot et Stambouli, restés sur le banc dimanche soir.