"Contre le Shakhtar Donetsk (0-3), on s'est pris, une fois encore, à croire en Ibra. A guetter le geste juste. Peut-il, à l'âge qu'il a, accomplir ce qu'il n'a jamais accompli : être au rendez-vous européen au plus haut du plus haut ?Convenons que Zlatan lutte contre le temps qui passe. Souvent, Ibrahimovic parait penser d'abord à lui plutôt qu'à l'équipe. Personne ne niera, par exemple, qu'il éprouve comme une sorte de réticence à servir Cavani. Y compris quand c'est le sens même du jeu. Et l'on ne peut s'empêcher de déduire que cette réticence puise son origine dans l'examen des statistiques personnelles de l'Uruguayen. Zlatan a quelques buts de retard sur Cavani, et il est patent qu'il n'aime pas ça. Mais à voir Ibra jouer, il est patent que le doute l'habite. Combien de temps me reste-t-il ? Suis-je encore le grand Zlatan ? C'est tempête sous crâne. Pour le moment, elle semble handicaper le géant, l'encourageant dans ses travers égotiques. Mais si ce dernier parvenait à la déplacer en la canalisant sur l'objectif de réaliser, enfin, une épopée européenne qu'il ne s'est jamais donné la peine de concevoir, alors l'espoir Ibrahimovic deviendrait réalité," a conclu le journaliste sur son blog.