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PSG : Qu'attendre du PSG en 2016 ?

Publié le 04 Janvier 2016 à 20h16 par Ted75
Comme chaque début d'année, c'est l'heure des résolutions. Pour les supporters parisiens, c'est aussi l'heure des attentes, des espoirs, l'impatience de scruter le visage du club de la capitale durant cette année 2016. Et espérer d'autres trophées glanés...
D'une demi-saison à une autre, tout peut changer. On se souvient de la saison 1995-1996 au cours de laquelle Paris avait réalisé une première partie de toute beauté. Sous la houlette de Luis Fernandez, l'équipe pratiquait un football attrayant avec un Djorkaeff de gala, une victoire référence face au champion en titre nantais (5-0) et un titre qui lui était promis, en comptant à la trêve six points d'avance sur son dauphin Lens et dix sur le futur champion Auxerre. Mais janvier a fait naître des doutes. Le management de Fernandez s'est durci et le groupe s'est démobilisé. Résultat : une mauvaise série (une victoire en sept matches) qui a précipité le retour des poursuivants. Heureusement, le club a bien sauvé sa saison grâce à la Coupe des Coupes décrochée en mai (voir vidéo) et une deuxième place finale en championnat derrière Auxerre.



Il y a également l'exemple de la saison dernière. Après la première partie, Laurent Blanc était plus que jamais menacé. Les défaites à Barcelone (3-1) et à Guingamp (1-0) et le nul piteux face à Montpellier (0-0) juste avant la trêve avaient bien fragilisé la position du technicien français. Surtout que Chelsea, intouchable leader de Premier League à l'époque, se présentait en 8es de finale de Ligue des champions. Confirmé finalement, Blanc avait alors promis de durcir ses méthodes, de ne laisser aucun passe-droit, comme l'ont confirmé juste après les courtes mises à l'écart de Cavani et Lavezzi, revenus en retard d'Amérique du Sud début janvier. Au final, la deuxième partie de saison fut belle et donna raison aux choix des dirigeants. L'équipe est montée en puissance en février et a fini en trombe avec trois titres glanés (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France), un parcours européen honorable (élimination de Chelsea en 8es, voir vidéo) et un jeu qui n'a cessé de progresser. Il faut donc se garder de toute conclusion hâtive dès le mois de janvier. Dans un sens comme dans l'autre...



Le danger du statut de favori


La Ligue des champions. Rien qu'à son évocation, elle fait saliver l'ensemble du groupe parisien. A tel point qu'elle a pu éclipser un temps les autres compétitions. Mais désormais, ce PSG-là sait se montrer rigoureux sur tous les tableaux. Il n'empêche que c'est le seul trophée derrière lequel courent tous les joueurs avec le club parisien. En tout cas ceux qui ne l'ont pas gagné dans leur carrière, puisque quatre éléments ont déjà soulevé la plus grande des Coupes d'Europe (Thiago Motta, Maxwell, David Luiz, Di Maria). En février, comme l'an dernier, Chelsea sera l'adversaire proposé en 8e de finale. Mais contrairement à 2015, les Parisiens sont déclarés favoris. Mal en point en championnat (14e de Premier League), Chelsea a également perdu son entraîneur José Mourinho, remplacé par Guus Hiddink. Autant dire que le climat est plus que confus dans le club du propriétaire Abramovitch. Mais gare à la bête blessée. Cette équipe regorge de joueurs de qualité et de caractère (Hazard, Willian, Fabregas, Terry, Ivanovic, Courtois entre autres) et un air de revanche planera autour de la double-confrontation. Ou plutôt de belle, Chelsea ayant aussi éliminé le PSG en 2014 en quart de finale de C1...



Surtout, la première manche au Parc des Princes se déroulera le 16 février. D'ici-là, les Blues ont le temps de panser leurs maux. Leur match remporté sur la pelouse de Crystal Palace le week-end dernier (0-3) a d'ailleurs été convaincant et sans doute été leur meilleure prestation de la saison. Rappelons-nous surtout que Chelsea avait sans doute pris de haut un Paris malade avant le 8e aller l'an dernier (pertes de plusieurs joueurs sur blessure, forme irrégulière en championnat). Avant de déchanter. Ne soyons pas dans ce rôle-là...

Mais Paris a désormais de la bouteille


Nul doute que ce groupe est à l'abri de ce genre de mésaventures. Depuis 2012, le club a été plutôt régulier sur le plan européen. Et veut absolument aller plus loin que les quarts de finale atteints en 2013, 2014 et 2015. Avec l'arrivée de Di Maria, un groupe qui se connait mieux, un jeu qui s'améliore, cette équipe peut nourrir de grosses ambitions. A condition, évidemment, d'avoir de la chance au tirage. Car quoiqu'on en dise, le Barça, le Bayern, et même un Real Madrid mieux dans ses baskets avec les joueurs qu'il possède restent supérieurs au PSG.



D'ici au rendez-vous de C1, il y aura encore la Ligue 1, la Coupe de France et la Coupe de la Ligue à négocier. Si le championnat semble promis aux Parisiens, les parcours en Coupes sont toujours incertains. Mais d'autres belles surprises pourraient attendre les supporters, d'autant que la volonté affichée reste celle d'égaler au palmarès le recordman de victoires en Coupe de France (10) détenu par... l'OM.

Préparer l'après-Ibra


A moins d'un retournement de situation, Zlatan Ibrahimovic devrait quitter le club à la fin de son contrat en juin prochain. Suivront également Maxwell, Van der Wiel, Lavezzi ou encore Douchez. Mais le départ du Suédois s'annonce évidemment comme le plus marquant. Déclaré icône du projet qatari, le numéro 10 du PSG va laisser un grand vide. Même si ses plus grands détracteurs rappelleront qu'il a rarement été décisif lors des grands matches de Ligue des champions. Il n'en reste pas un joueur marquant du club qui a battu de nombreux records, à commencer par celui du nombre de buts inscrits (124 à l'heure qu'il est). La question de sa succession se pose. Et pas que sur le terrain. Figure la plus médiatique du club, l'attaquant parisien sera difficile à remplacer. A moins de ramener Cristiano Ronaldo...



Pour sa dernière saison au club, «Ibra» voudra donc briller sur la scène européenne comme il ne l'a encore jamais fait. Enfin si peu (voir vidéos ci-dessous). En 2013, en quarts face au Barça, il avait inscrit un but à l'aller (certes hors-jeu) et adressé une passe décisive au retour à Pastore. En 2014, il avait cartonné face à Leverkusen en 8e avec un doublé dont un but somptueux. Mais il s'était montré plus discret lors du quart aller face à Chelsea (3-1), se blessant même avant la fin. Et l'an dernier, en jambes lors du 8e aller face aux Blues, il n'avait toutefois pas réussi à marquer. Le scénario du retour, on s'en souvient, avait mal tourné avec une expulsion à la demi-heure de jeu. Quant au quart retour au Camp Nou, face au Barça après sa suspension, il est à ranger aux oubliettes. 2016, l'année d'Ibrahimovic ? On ne demande qu'à le voir...

But+passe décisive face au Barça en 2013 :



Son but magnifique face à Leverkusen en 2014:


Toujours avec Blanc ?



Également en fin de contrat, Laurent Blanc pourrait prolonger au sein du club jusqu'en 2018. Mais les rumeurs ont fait état de contacts avec Pep Guardiola. L'incertitude est encore de mise et pourrait dépendre du parcours européen du club. Quoiqu'il en soit, le technicien français a fait taire bon nombre de sceptiques. Ayant dirigé Bordeaux (2007-2010) et l'équipe de France (2010-2012), il était arrivé avec l'image d'un entraîneur novice et n'était pas la priorité des dirigeants qataris pour succéder à un homme de la trempe de Carlo Ancelotti. Mais au fil des saisons, le Cévenol a su imprimer sa patte. Et a adopté son fameux 4-3-3 dès le quatrième match de son commandement, le 25 aout 2013 à Nantes (1-2). Depuis, il n'a quasiment jamais dérogé à ses principes. Même s'il a évolué dans sa réflexion depuis un an, faisant passer son équipe en 4-4-2 avec un milieu en losange permettant de voir évoluer à leur meilleur poste Pastore, au printemps 2015, et Di Maria, depuis quelques semaines. Un style qui pourrait donc pousser l'aventure parisienne de l'ancien défenseur à se prolonger. A condition de continuer à avoir des résultats. Et pas que sur le plan national...

En résumé, 2016 reste l'année de tous les espoirs pour le PSG. L'année de la maturité pour un groupe possédant des joueurs en fin de carrière (Maxwell, T. Motta, Ibrahimovic). Encore un petit effort pour concrétiser le plus grand rêve du club de la capitale...
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