Le journaliste a tout d'abord critiqué la gestion du cas Blanc par les dirigeants parisiens : "Laurent Blanc, prolongé trois mois auparavant, a donc pris la porte. Enfin, pas que la porte, puisque dans leur politique de gestion avisée, les Qataris ont payé de lourdes indemnités à son entraîneur et à son staff, la somme de vingt-deux millions d'euros n'ayant été confirmée par personne. Il suffisait pourtant de dire à Blanc : l'objectif, c'est d'atteindre les quarts et on prolonge. Tout aurait été plus simple, plus clair et plus logique."
Il en a ensuite profité pour commenter l'arrivée du technicien basque au PSG : "Mais Blanc, c'est du passé. Place à Emery, l'entraîneur aux trois Ligues Europa sur le banc du FC Séville avec un jeu à la fois pétillant, rationnel et plein de caractère. [...] Il reste des constats. Implacables. On va demander à Emery de faire mieux. Ok. En termes de jeu ? Compliqué. De marquer plus de buts ? Très compliqué. En termes de résultats dans les compétitions nationales ? Impossible. De faire mieux que quart de finaliste de la Ligue des champions. Tout à fait possible, même si la route est étroite. Très étroite. [...] Unai Emery a fait plus que ses preuves au niveau européen. Mais, la saison dernière, il a totalement fait l'impasse sur le championnat d'Espagne, le club andalou terminant à la septième place de la Liga avec aucune victoire à l'extérieur de la saison. Un choix impossible à faire à Paris. "