Unai Emery le savait : signer au PSG impliquait une pression constante sur ses épaules. Le technicien basque doit en effet composer avec les statuts des grands joueurs qu'il dirige et avec une pression du résultat inculquée par les médias. L'ancien coach de Lyon, réalisant le doublé en 2007-2008 a déclaré au Parisien : "Il faut réussir à gérer l'effectif sur le plan physique et mental pour que tout le monde soit associé. Les statuts des joueurs entrent en ligne de compte. Le problème pour l'entraîneur, c'est aussi l'impératif immédiat du résultat".
Selon Guy Roux, qui a passé pas moins de quatre décennies sur le banc d'Auxerre, ne pas (ou peu) faire tourner ne rime pas forcément une mauvaise chose. En effet, reconduire les mêmes joueurs permet de les responsabiliser et de les intégrer au projet du coach basque. En tout cas, l'emblématique coach auxerrois a indiqué qu'il ferait la même chose qu'Emery : "Si j'avais son effectif, je trouverais un onze qui me plaît beaucoup, et je l'alignerais le plus souvent possible. Quand on fait peu tourner, les joueurs présents sont plus responsables et savent que s'ils perdent leur place, ce sera pour longtemps".