Ses ambitions paraissent simples : "L'objectif principal c'est de gagner. Ce n'est pas pour faire un bon mot que je dis cela, je le pense vraiment. Je sais bien qu'on ne gagnera pas tous nos matches, je ne suis pas en train de promettre qu'on sera champion de France. Je ne promets rien. Les objectifs je les garde pour l'interne."
Les nouveaux propriétaires lui ont-ils donné carte blanche pour les transferts ? "Carte blanche, non. Je les ai informés. Nos rapports sont très bons et ils me laissent faire mon travail. Ils ont décidé que c'était à moi de gérer le club. Et tout se passe bien. Il n'y a jamais eu de divergence. Là où j'ai eu besoin de leur appui et de leur accord c'est sur Pauleta, parce qu'il y avait un club qui voulait l'acheter, et à un moment il y avait une décision à prendre."
Et pourquoi Jean-Michel Moutier est-il parti ? "La seule raison pour laquelle j'ai dit que l'organigramme changeait -et ce n'est pas attaquer Jean-Michel Moutier-, c'est qu'étant président à plein temps contrairement à Pierre Blayau, je souhaitais être en direct avec l'entraîneur. Qu'il y ait quelqu'un à côté de moi, oui, mais qu'il n'y ait pas quelqu'un entre moi et Guy Lacombe pour simplifier la façon de travailler. Alain Roche c'est mon adjoint, mon conseiller aux affaires sportives. On travaille quotidiennement ensemble."
Sur le plan financier, comment va le PSG ? "La situation est bonne. Je ne vais pas m'étendre, mais elle est bonne." Et la Coupe de l'UEFA est-elle un but ou une simple transition ? "L'UEFA c'est une étape. Je ne vais pas vous dire que c'est aussi bien que la Ligue des champions à la fois d'un point de vue financier et côté prestige. Mais c'est un premier pas et c'est le retour à l'Europe."
Il n'élude pas non plus le sujet des supporteurs : "J'ai rencontré tout le monde. Tous les représentants de tous les supporteurs, dans un climat d'ouverture et de dialogue. L'engagement que j'ai pris c'est de les voir, de les rencontrer, de leur expliquer mes décisions et d'en parler. Il n'est pas interdit d'en parler, d'écouter les critiques. Même ceux qui ont posé problème, c'est bien de leur parler. J'espère de tout coeur que cela se passera bien, que les conflits vont se résoudre."
Enfin, que représente, pour lui qui côtoie le PSG depuis tant d'années, ce poste ? "Je n'ai pas recherché à tout prix à devenir président du Paris SG. Je suis très content de l'être, c'est une responsabilité qui est lourde et que j'assume, mais ce n'est pas un plan de carrière. Mon rêve n'est pas d'être président du club, mon rêve est que le Paris SG réussisse."
