Que pense-t-il de ce changement ? "J'aime bien ce poste ! Bien entendu, c'est nouveau pour moi, même si j'ai déjà évolué ainsi en 17 ans. Le coach pense que je peux autant apporter au milieu qu'en défense. Si je travaille dur et que je peux aider mes coéquipiers en tant que milieu de terrain, alors c'est l'essentiel."
Après des débuts ardus, il croit intégrer peu à peu les spécificités de ce poste : "Contre Lyon, lors du Trophée des Champions, j'ai mal joué mais le pire reste la défaite. Ce fut un moment difficile et je n'étais pas satisfait de moi après la rencontre. Peu à peu, j'assimile ce nouveau poste devant la défense. Je retrouve progressivement mes repères et j'ai ainsi bien redressé la barre contre Valenciennes."
La transition n'est pourtant pas évidente : "Ma position sur le terrain n'étant plus la même, mes repères doivent changer. Les courses sans ballon et les mouvements sont différents. Je dois aussi faire attention à mon positionnement par rapport à mes coéquipiers."
La question piège, évidemment, concerne les possibles répercussions de ce repositionnement sur sa sélection en équipe nationale : "Je ne pense pas que ce soit un problème. De nombreux joueurs internationaux évoluent à des postes différents en club et en sélection. Je suis deux mètres devant la défense, il n'y a donc guère matière à s'inquiéter."