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L1 PSG : OM : Cavani a sauvé Paris d'une vraie déroute

Publié le 23 Octobre 2017 à 15h13 par Ted75
L1  PSG : OM : Cavani a sauvé Paris d'une vraie déroute
Dimanche soir, le PSG a décroché un nul plutôt poussif au Vélodrome (2-2). Edinson Cavani a ainsi sauvé Paris d'une première défaite cette saison qui aurait fait tâche, qui plus est à Marseille. Cette équipe suscite les plus grandes interrogations désormais.

93eme minute du match de dimanche : Cavani vient de marquer le but du 2-2 sur un maître coup franc qui heurte la barre avant de rentrer. Le Vélodrome se tut et les Parisiens s'enlacent. Le cri de rage du deuxième buteur parisien en dit long : le PSG est passé tout près d'une défaite monumentale au Vélodrome. Un match dans lequel trop de manques ont été observés.

Une attitude indigne pour une rencontre de ce type

D'entrée, ce match a fait penser à celui perdu 3-0 lors du premier OM-PSG de l'ère QSI, en novembre 2011. Avec une équipe qui n'a pas pris la mesure du rendez-vous. Avant la partie, il fallait entendre certains joueurs, comme Mbappé ou Meunier, considérer ce Classique comme un "match lambda".

Au final, oui, les Parisiens ont adopté une attitude "lambda" : une circulation de balle trop lente, pas assez de mouvements autour du porteur et, surtout, des duels perdus à la pelle. Un manque d'agressivité criant dans la première demi-heure qui a vu l'OM ouvrir logiquement le score sur une frappe lointaine de Luiz Gustavo, libre de tenter sa chance devant l'absence de pressing de Motta et Verratti. Avec au départ, une perte de balle de Neymar (voir ci-dessous).

Une certaine suffisance face à un OM mordant

L'attitude des joueurs a été à peu près similaire sur le deuxième but phocéen signé Thauvin. A droite de la surface, Njié se défait ainsi de Rabiot, qui la joue trop facile. Le Camerounais peut ainsi centrer vers Thauvin, qui jaillit bien au sein d'une défense passive, Thiago Silva en tête (voir ci-dessous).

Globalement, le PSG a rencontré des difficultés à produire du jeu. Il y a plusieurs raisons à invoquer, à commencer par l'absence de cohésion, la distance trop importante entre les lignes, notamment entre le milieu et l'attaque. Il a manqué un liant entre les deux secteurs et Rabiot et Verratti n'ont pas suffisamment dépassé leur fonction, mis à part sur le but du 1-1 où le Français a servi de relais à Neymar, buteur d'un tir croisé (voir ci-dessous).

Dépassé au milieu, pas inspiré devant

Autre élément du milieu, Thiago Motta a fait son âge au Vélodrome. Incapable de protéger sa défense, il a semblé à court de jus et n'a même pas apporté ce vice qui aurait été utile dans ce match. Sur les fautes subies par Neymar exemple, peu de joueurs parisiens ont entouré l'arbitre pour lui mettre la pression. Ce n'est pas anodin.

Devant, donc, les Parisiens ont manqué d'inspiration, surtout lorsque les Phocéens semblaient émoussés en seconde période. Avec une foison de mauvais choix et de mésententes et un trio offensif qui a joué sa carte individuelle. En plus de ne pas participer aux tâches défensives, la fameuse "MCN" (Mbappé-Cavani-Neymar) s'est montrée bien timorée.

Cavani-Neymar, destins différents

Neymar a d'abord été décisif avec le but du 1-1. S'il a perdu des ballons, il a eu le mérite de chercher à provoquer balle au pied et a subi pas mal de fautes (4, record du match). Mais il l'a joué individualiste à de nombreuses reprises, comme une sorte de fierté de vouloir passer son adversaire à tout prix. Au détriment du collectif.

Il a ainsi fini par se faire exclure suite à un mauvais geste sur Ocampos (87e). Quelques minutes plus tard, il ne pouvait pas être présent pour disputer le coup franc de la dernière chance à Cavani. Imprécis dans ses relais et occasions, l'Uruguayen a été le sauveur du PSG. Encore une fois. On ne peut pas lui reprocher sa force de caractère et son abnégation. Contrairement à beaucoup de ses partenaires.

Mbappé, un déchet monstrueux

Mbappé, lui, a quasiment tour raté sur la pelouse du Vélodrome. Ses dribbles ne sont jamais passés et il s'est retrouvé à ne remporter que 22% de ses duels (pire chiffre parmi les 22 titulaires). Lui aussi a voulu faire la différence tout seul et a fini par céder sa place à Di Maria. Après coup, il a avoué avoir pris ce match à la légère en quelque sorte. Etonnant pour un soi-disant Parisien...

L'absence de relation entre les trois hommes a également été criante avec aucun ballon donné à Neymar par Cavani et seulement 2 dans le sens inverse. Fait plus étonnant, le manque de complicité dans le jeu entre Mbappé et Neymar (10 ballons échangés entre eux seulement), qui se cherchaient beaucoup plus auparavant. Ce trio n'en est pas encore un malgré toute la publicité faite autour de cette "MCN".

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