"Le PSG n'est pas organisé comme il le faudrait. L'actionnaire n'est pas là pour mettre les mains dans le cambouis. Quand j'apprends que c'est l'Emir du Qatar qui choisit le prochain entraîneur, on est dans le non-sens total ! On ne verrait jamais ça en Angleterre. Il ne faut surtout pas que l'actionnaire principal soit dans l'opérationnel. Ce n'est pas le but," a d'abord déclaré Jean-Pierre Karaquillo dans une interview au Parisien.
"La solution ? Sur place, à Paris, quelqu'un doit posséder les clés du camion et agir par délégation de pouvoir. Le rôle de l'actionnaire n'est pas de diriger au jour le jour le club. Le propriétaire fixe la politique générale du club, détaille son projet et donne ses objectifs. Le cœur de l'entreprise relève du sportif. Il n'y aura aucune réussite ou des résultats linéaires au PSG en restant organisé ainsi. Le fonctionnement actuel affaiblit l'institution," a-t-il poursuivi.