La nouvelle direction a une véritable volonté en ce sens : "La politique a changé. En Ile-de-France, il existe un vivier colossal. Tous les clubs ont de recruteurs sur Paris mais on doit être capables d'attirer les meilleurs. Il faut que l'on intègre plus de jeunes. Avant, à mon époque, on achetait les meilleurs. Maintenant, ça devient difficile. Les très bons joueurs ont un prix. Et nous, nous n'avons pas forcément beaucoup d'argent. Maintenant, si on s'appuie autant sur les jeunes cette année, c'est aussi grâce à Guy [Lacombe]."
Le travail de formation et de préformation, qu'il a supervisé pendant un an et demi, paie enfin : "aujourd'hui on en recueille les fruits. Mais c'est vrai qu'on ne sera pas toujours aussi prolifiques que cette année. Je ne sais pas si quatre jeunes signeront pro à chaque fois."
D'autant que l'ancien défenseur est persuadé que le PSG peut encore faire davantage en matière de formation : "Il faut qu'on se développe beaucoup plus. Il nous faudrait davantage de monde pour travailler dans ce secteur. Nous aurions aussi besoin de plus de moyens financiers. A moi d'en parler à Alain Cayzac."
Aussi l'intégration des jeunes en équipe première est-elle devenue primordiale : "Il est important d'avoir des joueurs du cru. Mais il faut aussi des grands noms. Il faut un mélange des deux; C'est ce qu'attendent les supporters."