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Jeunes PSG : Reuzeau - "La porte est ouverte"

Publié le 16 Novembre 2006 à 19h28 par Marc
Jeunes  PSG : Reuzeau -
Dans l'histoire du PSG, les directeurs du centre de formation ont rarement été à la fête. Mais, cette année, Bertrand Reuzeau ne cesse de voir les jeunes pousses parisiennes concurrencer leurs aînés en équipe première. Il est en effet devenu le fer de lance d'une nouvelle politique de la formation, comme il l'a expliqué à "But ! Paris".

L'ancien Lavallois est très fier de voir ainsi son travail valorisé : "C'est la preuve que le club a un peu changé son fusil d'épaule. C'était un voeu du président et de l'entraîneur. A la demande du staff à l'intersaison, de nombreux jeunes ont été évalués. Ils ont profité de l'absence de plusieurs joueurs en raison de la Coupe du Monde pour se montrer. Ils ont su saisir leur chance."

Selon lui, Guy Lacombe a une part prépondérante dans ce "baby boom" : "Je dirais qu'il en est le premier responsable. De toute façon, selon moi, l'entraîneur est toujours le premier formateur. C'est quand même lui qui leur fait confiance. Faire jouer des jeunes, c'est courageux. Au départ, c'est une prise de risque."

Les jeunes promus n'oublient pas leurs partenaires moins chanceux : "Ils passent. Ils viennent dire bonjour. En fait, ils restent très à l'écoute. Malgré leur changement de statut, aucun d'entre eux n'a changé. Ils n'hésitent pas à venir voir les jeunes de leur catégorie d'âge."

Le plus important, toutefois, est l'évolution de l'image du PSG : "On le ressent. Les jeunes sont désormais très ouverts pour venir chez nous. De grands clubs amateurs nous ont même contactés pour entrer en partenariat. Maintenant, ils viennent presque nous démarcher. C'est dire. En fin de semaine, nous allons même signer une convention avec la ligue de Paris. En fait, tout le monde prend conscience qu'il est possible de percer au PSG. La porte, désormais, est ouverte."

Promouvoir la formation a de nombreux avantages : "Le fait de s'appuyer sur quelques jeunes permet de garantir une identité auprès des supporters. Et puis, il faut bien le dire, financièrement, c'est intéressant. Pourquoi acheter à l'extérieur au prix fort ? Non seulement on peut les former chez nous, mais, en plus, en région parisienne, nous disposons d'un gros potentiel."

Cette succession de contrats professionnels n'est pas seulement due au souci d'éviter un pillage toujours possible : "S'ils ont signé, c'est qu'ils le méritent. A partir du moment où ils jouent, il est logique qu'on leur propose un contrat pro. Et puis, d'un point de vue sportif, à dix-neuf ans, il leur est difficile de trouver mieux."

Mais il faut aussi savoir les préserver, comme dans le cas de David NGog : "Il n'a que dix-sept ans. C'est très jeune. On le verra, mais dans quelques temps. En attendant, on le prépare tout doucement. Il a un régime mixte puisqu'il s'entraîne en équipe première et joue en CFA."

Une idée de l'identité des prochains élus ? "Je pense à Mvoto et à Ngoyi, nos deux jeunes de la sélection des 19 ans. Il y a aussi Yannick Boli. On peut également citer Mamadou Sakho. Il est en équipe de France des dix-sept ans et vient de faire ses débuts en CFA." Toutefois, il n'est pas facile d'identifier les futures réussites : "Tous les jeunes n'évoluent pas à la même vitesse. Vous savez, Clément Chantome n'était pas exceptionnellement au-dessus du lot en préformation".

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