En effet, l'attaquant ivoirien est bien conscient que lui et ses coéquipiers auraient largement pu l'emporter face aux Troyens : "C'est toujours la même histoire. Je pense que ce soir (hier), vu le jeu qu'on a produit et les occasions qu'on s'est créées, on méritait de gagner. Mais le truc, ce n'est plus de mériter de gagner, c'est de le faire. Et on ne l'a pas fait. Quand on est plongé dans une période de doute comme ça, il faut essayer de comptabiliser le peu d'occasions qu'on a et après, toute l'équipe gagne en confiance. Mais quand on n'arrive pas à le faire, forcément, ça commence à peser."
Le PSG, à la trêve, est donc loin de ses objectifs de début de saison, qu'il faudra essayer de rattraper l'année prochaine d'une manière ou d'une autre : "On se pose tous des questions. On se demande finalement ce qu'il faut faire pour que les choses aillent mieux. Mais dans un contexte comme cela, c'est de ne pas lâcher sinon, ça peut être pire que cela ne l'est déjà. C'est un bilan maussade. On est seizièmes. C'est une place peu honorable et on le sait tous. Mais bon, on y est. Donc il va falloir s'atteler après la trêve à remonter un peu dans le classement."
Selon lui, chaque joueur devra donc tout donner à chaque match, afin de retrouver la confiance et le chemin de la victoire : "Cela passe par plus de réalisme, même si dans ces périodes-là, on sait que tout le monde doute. Si on marque en premier en tout début de match, cela donne plus de confiance à l'équipe. Il faut que chacun fasse plus que ce qu'il a l'habitude de faire, se faire violence. Comme ça, je suis persuadé que cela ira mieux."
Quant à Gallardo, il ne changera pas la donne à lui tout seul, mais constituera un plus indéniable pour le groupe si chaque joueur est capable d'élever son niveau à ses côtés : "On attend tous beaucoup de chacun de nous. Une seule hirondelle ne peut pas faire le printemps. A lui tout seul, il ne pourra pas amener l'équipe vers le haut s'il n'y a pas de gens pour l'aider, si tout le monde ne joue pas à son meilleur niveau. Je ne pense pas qu'à lui tout seul, il puisse faire quelque chose. Si après la trêve, chacun prend conscience de sa potentialité, alors là il sera une valeur ajoutée."
