Cela a beau être la première fois qu'il joue le maintien, il assure n'avoir "pas peur. Disons que c'est un défi. Et s'il faut mettre le bleu de travail, eh bien, je le mettrai." Hélas, l'état de la pelouse ne facilite pas sa tâche : "Ça va être un combat physique à chaque match. Et c'est clair que le jeu long développé dans ces circonstances n'est pas très bon pour moi. Mais commençons par gagner des points et après, on essaiera de faire du beau jeu."
Le départ de l'entraîneur qui l'a recruté (Guy Lacombe) ne l'incommode pas : "Mon espoir, c'est de réussir à Paris, avec n'importe quel entraîneur. Si je suis bien dans ma tête et dans mes jambes, je sais que je peux le faire. C'est vrai aussi que je suis venu avec Guy Lacombe comme entraîneur et que ce fut un peu un choc d'apprendre son départ." Toutefois, il n'a pas encore vu Paul Le Guen : "Il vient d'arriver et il a aussi du boulot. On n'a pas eu le temps de parler."
Aura-t-il un rôle de meneur ? "Je ne vais pas m'autoproclamer leader de l'équipe. C'est aux autres de le dire, de le ressentir. Moi, je parle sur le terrain, pas en dehors. Ça viendra peut-être par la suite. En tout cas, je suis venu pour réussir à Paris. Et pas pour l'argent, puisque je gagne la même chose qu'à River Plate."
Lucide, il avoue ne plus penser à la sélection argentine : "J'ai trente et un ans et la première chose à laquelle je dois me consacrer, c'est le club. Pour moi, la sélection s'est arrêtée depuis un moment." Et que rêve-t-il pour son club ? "On peut encore gagner quelque chose. On a la Coupe de France et même la Coupe de l'UEFA."
