En effet, il se réjouit de retrouver Paul Le Guen, qui saura redonner la confiance nécessaire au groupe pour retrouver le chemin de la victoire : "Sa grande force est de transmettre sa sérénité à son groupe. Etre un bon entraîneur, c'est savoir gérer le cerveau de ses joueurs. Dans un match, celui qui l'emporte, c'est celui qui a le plus confiance. La L 1, c'est souvent une opposition entre deux équipes très proches techniquement. La différence se fait dans la tête. Dans le stress et la précipitation, on ne fait rien de bon. Savoir donner de la tranquillité à son groupe est une force supplémentaire. Paul sait le faire."
Il réalise ainsi son rêve de gosse en signant au PSG : "C'est vraiment mon club de coeur. Le Parc des Princes est le seul stade, avec celui d'Auxerre, où je suis allé quand j'étais jeune. Pas souvent car mon père n'avait pas les moyens de m'offrir beaucoup de matchs. Mais assez pour adorer ce club. Je me souviens que j'aimais plus que tout Weah et Leonardo."
Il a d'ailleurs du faire de grosses concessions salariales pour réaliser son souhait : "Je suis arrivé à un moment de ma carrière où je peux repenser comme un enfant. Quand j'ai commencé le foot, je regardais les joueurs à la télé et je n'avais aucune idée de leur salaire. Cela ne m'intéressait pas. Je voulais jouer, pas gagner de l'argent en jouant. Ensuite, j'ai eu la chance de signer un gros contrat avec l'OM. Mais je n'étais pas heureux dans ma vie et dans mon foot. Alors, pour retrouver le plaisir et mes rêves de jeunesse, j'étais prêt sans problème à gagner moins. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Et mon bonheur, c'était Paris."
Enfin, son amour du club est d'autant plus fort qu'il rejoint l'équipe dans une situation très délicate en championnat : "Justement, c'est là qu'on voit la vraie foi et le véritable amour. C'est comme dans un couple ou avec des amis. C'est quand ça va mal que la vérité des sentiments éclate. Aujourd'hui, c'est facile d'aller à Lyon et de dire qu'on aime l'OL. Ça l'est moins d'aller à Paris. C'est une preuve de plus de ma sincérité."