L'attaquant ivoirien avoue être "soulagé et libéré. Mais il ne faut pas qu'on s'enflamme. Je pense qu'on a démontré qu'on avait envie de gagner à Lens. Il y a eu de la réussite mais on est content." Pourtant la pression était là, car les Parisiens étaient derniers au coup d'envoi : "C'est clair. On a suivi les résultats par la télé et la radio. On savait tous que ce soir c'était la fin ou pas. (...) On avait conscience qu'il fallait gagner."
Heureusement, "du début à la fin on n'a rien lâché". Lui-même a grandement participé à ce résultat, mais il reste modeste : "comme je le dis, ce but est collectif. Certes il fait du bien. Cela a donné du tonus et tout le monde a suivi." A ses coéquipiers comme à lui : "Là je commence et je marque. Cela fait du bien et cela met en confiance."
Pourtant, les Parisiens ont eu des sueurs froides quand les Lensois ont égalisé : "même quand l'équipe mène, on reste encore un peu fragile. Mais on savait qu'il fallait qu'on continue à travailler offensivement comme défensivement. Et c'est ce qu'on a tous fait." L'espoir passe par une solidarité sans faille : "Il n'y a que comme cela que le maintien s'obtiendra. On en a tous conscience."
L'ex-Strasbourgeois a bien aimé le système mis en place par Le Guen : "Le coach a demandé qu'on respecte des consignes, notamment de permuter et de prendre un peu de liberté. Je me suis senti bien par rapport à cela. (...) celui-là me va bien car j'ai eu la liberté d'attaquer plus que de défendre. Il ne faut pas se voiler la face, je suis nul défensivement."
