Pour rappel, étaient présents hier Sébastien Bazin (patron de Colony Capital en Europe), Walter Butler (patron de Butler Capital Partners, notre photo), ainsi que le directeur général de Morgan Stanley International, qui visitait pour la première fois les installations du club.
L'objectif de cette réunion était l'étude des plans du futur centre d'entraînement, qui sera également construit à Saint-Germain-en-Laye (http://www.planetepsg.com/news-7008-leclub_le_nouveau_centre_pret_pour_fin_2007.html). Il semblerait que les actionnaires n'aient pas affiché une joie incommensurable d'être ensemble, ni une grande sérénité. Butler, qui n'a plus effectué un seul déplacement depuis le match à Lens début avril, est d'ailleurs arrivé avec plus de 15 minutes de retard.
Le Franco-Américain n'a semble-t-il pas digéré le fait que le président du PSG, Alain Cayzac, pousse Colony Capital à devenir l'actionnaire principal, alors que l'entreprise américaine possède pour le moment 33,3 % des parts, tout comme Butler Capital Partners et Morgan Stanley International. D'autre part, Cayzac aurait tenté de limiter son accès aux joueurs et au staff.
Du coup, Butler aimerait bien pousser le président parisien dehors, et posséderait même une solution de remplacement : Michel Moulin, déjà évoqué par le passé. Mais l'homme, proche de Luis Fernandez, est un Marseillais, ce qui ne suscite pas l'enthousiasme du côté de Paris.
Cependant, Walter Butler n'a pas les cartes en main. C'est en effet Sébastien Bazin, président de la holding Sports Evénements, qui décide de conserver ou de remplacer le président du PSG. Or, il a récemment conforté Cayzac, tout en attendant plus du club. Le président du PSG peut donc semble-t-il dormir sur ses deux oreilles.
