Aucune offre concrète n'étant arrivée sur le bureau des dirigeants parisiens, Hellebuyck sera à la reprise le 27 juin : "Etant donné qu'il n'y a rien de nouveau pour moi, je n'ai pas le choix, je serai bien obligé (d'aller à la reprise) ! Il me reste deux ans de contrat mais avec ce que j'ai vécu, je ne me prends pas la tête."
Quelques formations de l'élite se sont penchés sur son cas, mais sans donner suite : "Il y a eu Metz et Nice qui se sont intéressés à moi mais entre s'intéresser et finaliser, ce n'est pas pareil. De toutes les façons, il n'y a rien de concret. Je suis en position d'attente. Si je dois partir, il faudrait que les clubs trouvent un arrangement avec le PSG. Il faudrait que ces clubs mettent l'argent et que Paris accepte !"
Néanmoins, l'ancien Stéphanois, qui garde confiance en ses dirigeants, ne se prend pas la tête : "J'ai de bons contacts avec les dirigeants. Je suis d'ailleurs en rapport avec eux. Ils sont restés corrects avec moi mais dans les moments que je vis, ce n'est plus moi qui décide. Ca se joue à d'autres niveaux. S'ils veulent me bloquer, je serai obligé de rester à Paris. J'ai vu qu'une somme circulait dans les journaux, 1,5 millions d'euros, mais c'est tout ce que je sais."
Hellebuyck confie pour la première fois son sentiment sur sa mise à l'écart du groupe : "Ce n'était pas facile de venir s'entraîner. Quand on ne compte pas sur vous c'est dur. Vous venez au camp et vous repartez chez vous. Et puis, on ne m'a pas fait beaucoup de cadeaux, un match moyen de ma part et puis j'ai disparu (ndr : la réception de Valenciennes lors de la 20ème journée). Après, on ne m'a pas laissé le temps, tout simplement."
Malgré ces six mois difficiles, celui qui deviendra bientôt papa garde un état d'esprit irréprochable : "Si je ne peux pas partir, je serai obligé de rester, c'est clair. Alors soit je me bats pour faire changer les choses soit la situation restera inchangée. Maintenant, je me dis qu'il faut relativiser car avec tout ce qui passe dans le monde, mon cas n'est pas grand-chose. Ma femme attend un enfant et la naissance d'un enfant, c'est le plus important.(...) J'ai le moral, je ne vais pas stresser. Je vais profiter de la naissance de ma fille, profiter de cet instant."