Le Guen lui avait récemment expliqué qu'il n'était "pas loin" du groupe des 18 joueurs : "Lors de la reprise, j'ai essayé de tout donner pour qu'il puisse me faire confiance durant la saison. Cela fait plaisir d'entendre ça : cela veut dire que j'ai un peu réussi ce que je voulais lui montrer. Moi, je n'ai qu'un an de contrat. Je suis obligé de démontrer le plus vite possible à monsieur Le Guen qu'il peut me faire confiance."
Le jeune attaquant espère maintenant "avoir le maximum d'entrées en cours de match, le maximum de temps de jeu, prendre de l'assurance et de la confiance. Je rêve aussi de participer à un match au Parc des Princes. Je n'y ai joué qu'une seule fois, lors de la dernière rencontre de CFA de la saison dernière. Une seule tribune était remplie. J'en rêve trop, même si ce sera beaucoup plus dur que d'évoluer à l'Emirates Stadium. J'ai grandi à Paris, j'étais supporter de Paris, c'est notre public."
Quand il voit Benzéma percer à Lyon, cela lui donne-t-il des idées ? "J'ai été sélectionné une fois avec lui en moins de 17 ans. On faisait chambre commune. C'est un bon pote et surtout un modèle. Il a déjà pas mal de matchs en L 1. On lui a donné sa chance, il a réussi à la saisir et il prouve chaque jour qu'il a sa place. A Paris, il y a beaucoup de jeunes à l'entraînement. On a aussi disputé les matchs amicaux. On sent qu'il se passe quelque chose dans le club. Le coach nous parle beaucoup."
Même si la réussite approche, Arnaud ne prend pas la grosse tête : "Je ne me vois pas changer. Je suis bien entouré, par ma famille d'abord. Je peux compter sur elle pour me remettre les pieds sur terre s'il le faut."