L'ancien Monégasque revient sur sa prolongation de contrat : "Je partais dans l'esprit de ne pas quitter le club. Pourquoi cela a-t-il fait du bruit ces dernières semaines ? Parce que Paris a mis un certain temps à me proposer quelque chose. Après, j'ai eu certains contacts, dont Lyon, et c'est vrai que cela m'a fait réfléchir d'un point de vue sportif. Là-bas on m'a surtout proposé du long terme. C'est ce que je cherchais. Je suis en âge de profiter d'un dernier projet et je voulais encore m'investir sur la durée. Nous avons fini par trouver un accord avec le PSG et j'en suis le plus heureux."
Un départ aurait, pour lui, été synonyme d'échec : "En gros, oui. Et puis vraiment je ne voulais pas m'en aller. Même si on a tous galéré, je me suis éclaté sur le terrain depuis six mois. J'ai retrouvé du plaisir à jouer et surtout nous avons eu de la cohérence. Une alchimie a pris. Désormais, on sait où on va. Nous avons un projet commun. Ça m'aurait vraiment embêté de quitter l'aventure car je pense que quelque chose est en train de se créer. J'ai envie d'écrire une belle page de l'histoire du club. Qu'on parle enfin de Paris en bien !"
Et cette saison, la cohérence de l'équipe lui inspire confiance : "Il y a une ossature en place. Ce n'est pas en changeant d'une semaine à l'autre les trois quarts de l'équipe, comme ça arrivait souvent en début de saison dernière, que vous pouvez réussir."
Pour réaliser une belle saison, l'équipe devra être plus performante à la maison : "Si nous voulons réaliser une bonne saison, nous savons ce que nous devons faire à domicile. Venir au Parc doit devenir un enfer pour nos adversaires. Et puis, nous avons tous envie de faire tourner le compteur le plus vite possible. Maintenant, si on ne bat pas Sochaux, ça ne sera pas une catastrophe. Nous sommes tous capables de relativiser beaucoup plus que la saison dernière."
Avant de se fixer des objectifs, le milieu parisien préfère attendre : "Quand je commence une compétition, j'ai envie de la gagner. Aujourd'hui Lyon et Marseille sont plus en avance que Paris. Mais début septembre, après sept matchs, on pourra dresser un premier bilan. On doit surtout avancer sans trop parler. C'est ma quatrième saison ici et on a toujours annoncé des trucs pour finalement prendre une claque à chaque fois."
Pense-t-il encore à l'équipe de France ? "Aujourd'hui, un joueur qui mérite d'être sélectionné joue le haut du tableau en championnat. J'ai pris du retard mais je n'ai pas lâché. Il y a un Euro l'année prochaine... Ce n'est pas une obsession. C'est le choix d'un sélectionneur. A moi de lui donner envie de m'appeler."
