L'ancien Monégasque reste serein, malgré une situation personnelle qui se déteriore : "J'attends, même si c'est dur pour moi, de plus en plus difficile même. Je n'ai pas été titulaire depuis longtemps, trois mois je crois. Je continue à m'entraîner dans l'espoir de jouer. En football, cela peut aller très vite. Je suis patient. Pour l'instant. Après, on verra."
Le milieu argentin fait en tout cas preuve d'un état d'esprit exemplaire : "Cela m'arrive (de me décourager), mais j'essaie de le garder pour moi. Je suis déçu mais c'est la vie d'un footballeur. Quand on joue, on ne demande pas pourquoi. Quand on ne joue pas, on se bat pour retrouver une place. Je ne veux pas polémiquer. J'ai toujours été un mec solidaire avec ceux qui jouent comme avec les remplaçants. Je ne change pas. Je garde toujours le moral et un bon état d'esprit."
Alors qu'il se plaignait du manque de communication, il a pu avoir une discussion avec Paul Le Guen : "J'ai parlé un peu avec le coach pour savoir ce qu'il pensait de moi. On a discuté tous les deux, la porte du bureau fermée. Notre conversation reste entre nous. Mais il m'a dit que je serai mis en concurrence avec les autres joueurs. Je continue donc de bosser."
Gallardo veut absolument rester à Paris, car il estime ne pas avoir encore démontré tout son potentiel : "Moi, quand j'arrive dans un club, je veux laisser quelque chose, rester dans la tête des supporters. Je n'ai pas encore eu la possibilité de montrer ce que je peux faire. Alors je me bats pour encore un peu de temps. Je ne sais pas jusqu'à quand."
L'Argentin pourrait, éventuellement, envisager un transfert en fin de mercato : "Je réfléchis tous les jours. Mais ma tête reste solide : je garde la conviction que je peux m'imposer. Mais on ne sait pas ce qui peut arriver. Peut-être qu'un jour je dirai : « Basta ». Je n'en suis pas là."
Mais un départ ne serait pas un constat d'échec : "Même si je pars demain, ce n'est pas un échec. Je suis arrivé à Paris, il y avait un autre entraîneur. Le nouveau coach fait ses choix. Je veux rester parce que je sais que je peux réussir à Paris. C'est à moi de le montrer et à ceux qui décident de le vouloir."
