Sa blessure ne devrait pas remettre en question sa participation au prochain match de L1 : "Je suis forfait pour le match de l'équipe de France mercredi en Slovaquie. Ou plutôt celui de mardi, car je crois que c'est celui-là que j'aurais disputé... Mais je positive en me disant que je devrais être opérationnel pour PSG - Lille. J'en saurai plus après l'IRM que je passerai mardi matin. Je pense que j'ai eu raison d'arrêter mon match samedi avant que la cuisse ne casse complètement. L'essentiel était de limiter les dégâts."
Le point ramené de Metz laisse beaucoup d'amertume à l'ancien Monégasque : "C'était loin d'être grand... On a eu un match bizarre, car Metz a complètement déjoué et nous n'avons pas su nous adapter à ce style. On a manqué de percussion, de hargne et de mobilité offensive pour secouer tout cela. On n'en a pas été capables. Les attaquants n'ont pas été assez pressants. En fait, on a oublié d'attaquer."
Il ne cherche d'ailleurs pas d'excuses pour sa performance individuelle, bien en deçà de ses dernières prestations : "Sur le match à Metz, on n'a pas été à la hauteur devant. Mais juste sur ce match-là. Et, bien sur, je m'inclus dans le lot. Je n'ai pas été bon. En fait, tout le monde doit hausser son niveau de jeu pour y arriver."
La pression que semblent subir les Parisiens au Parc des Princes devient presque inquiétante : "Là, il faut qu'on en parle tous ensemble afin d'évacuer cette pression négative qui nous tombe dessus quand on joue à domicile. On a besoin d'un match référence au Parc, un endroit fabuleux et festif où l'on doit être plus à l'aise que l'adversaire. Or, ce n'est pas le cas. C'est vraiment quelque chose que j'ai envie de dire. De toute façon, il faut passer la vitesse supérieure si on veut exister dans ce championnat et ne pas se contenter de notre classement actuel. En fait, je ne suis pas inquiet pour Paris à l'extérieur, mais pour nos matchs au Parc. Pour l'instant, l'équipe n'arrive pas à enchaîner deux bonnes mi-temps de suite à domicile."
Mais ce problème mental, que connaissaient déjà les joueurs de la capitale l'an dernier, semble avoir évolué : "Ce n'est pas le même genre de panne. Là, il y a des crispations quand on mène au score. Or, l'expérience des anciens devrait permettre de mieux gérer le replacement et la récupération. Il faut aussi qu'on soit capables d'accepter de nous faire dominer au Parc sans être en danger. C'est pourquoi le PSG - Lille est un rendez-vous important. Il est temps de montrer notre vrai visage pendant quatre-vingt-dix minutes."
