D'après le quotidien francilien, les deux Uruguayens arrivés durant l'été 2005 dans la capitale (dans des conditions rocambolesques), en provenance du Penarol Montevideo, ne seront plus Parisiens "dans les prochaines heures". En effet, des documents relatifs à la résiliation des deux contrats se trouvaient hier au siège de la Ligue de football professionnelle, "pour officialisation", dixit le journal. Un communiqué du club à ce sujet ne serait donc plus qu'une question de temps.
En se séparant de ces deux joueurs, Paul Le Guen a atteint l'un des objectifs qu'il ambitionnait depuis le début de saison : alléger la masse salariale. Rétribués à hauteur de 100 000 euros mensuels chacun, Bueno et Rodriguez constituaient deux rémunérations importantes. Si, comme cela semble être le cas, aucune indemnité de transfert ne viendra racheter les deux années de contrat des Uruguayens, nul doute que cet allègement salarial permettra au PSG de faire des économies.
Si le départ de Carlos Bueno semblait acquis depuis longtemps ("El Loco" n'a plus joué avec le PSG depuis la saison 2005-2006 et a été prêté au Sporting Lisbonne l'année suivante), en revanche celui de Cristian Rodriguez est plus surprenant. D'abord parce que cet été, alors que le fougueux gaucher disputait la Copa America, le PSG refusait de donner suite aux sollicitations du Téfécé et de l'Olympiakos Le Pirée. Ensuite parce que la cote du joueur de 21 ans sur le marché des transferts n'est pas négligeable. Pourquoi s'asseoir sur une somme rondelette, fruit d'un transfert ? Si le départ du joueur venait à se confirmer, il apparaîtrait alors clairement que le Paris Saint-Germain a pris l'option de se séparer de son joueur une bonne fois pour toute, devant l'urgence de recruter - le marché des transferts s'achève dans quelques jours.