Le nouveau défenseur lillois redoute l'équipe de la capitale : "Nous savons que face au PSG, ce sera difficile. C'est une équipe qui a dans l'ensemble été reconduite et complétée par du sang frais. Ils ont recruté quelques joueurs de qualité, tout en parvenant à conserver des éléments importants comme Jérôme Rothen. C'est donc une équipe redoutable."
L'ancien Messin croit savoir comment faire pour réaliser un bon match : "Il va falloir resserrer les lignes, être présents dans les duels, donc être très costauds. Ce n'est pas vraiment original comme approche, car cette attitude est un peu répétitive par rapport à nos autres matchs, mais là, ce sera encore un cran au-dessus."
Béria fait abstraction de l'historique - Lille n'a gagné que cinq fois au Parc en 31 matches de championnat : "Même si le LOSC réussit généralement difficilement à obtenir de bons résultats au Parc, je ne suis pas superstitieux. Avec le FC Metz non plus nous ne parvenions pas souvent à nous imposer (sourire). Mais ça fait partie d'un tout. Nous sommes prévenus. Il s'agira d'abord de bien rentrer dans le match car le PSG a pour habitude de réaliser un départ canon, histoire d'enflammer les cinq premières minutes et le stade. Après, au niveau de la constance, il nous sera peut être possible de prendre le dessus. Pour ça, nous devrons être rigoureux et concentrés."
Sur un plan personnel, l'habituel latéral droit ne découvrira pas le Parc, puisqu'il y est déjà venu avec Metz (pour une défaite 1-4) : "Pour mon premier match dans ce stade, qui remonte maintenant à quelques saisons, j'avais été impressionné. C'est sur que d'évoluer devant sa famille, ses amis et de venir dans ce stade où on a eu l'habitude de voir jouer des Georges Weah ou David Ginola, ça reste excitant. Mis à part ça, je ne suis pas trop de nature à m'épancher sur des souvenirs de ce genre une fois sur la pelouse. Il ne faut pas faire de fixette inutile. Lorsque je suis dans le match, comme dernièrement à Metz, il n'y a plus de copain. Je suis tellement concentré dans ce que je fais que je n'ai pas le temps d'y prêter attention."