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PSG : Sankharé - "La chance, un facteur important"

Publié le 12 Novembre 2007 à 17h05 par Ludovic FRANCISCO
PSG : Sankharé -
Le quotidien gratuit "Métro" a interrogé Younousse Sankharé au lendemain du nul concédé contre Nancy. Livrant son sentiment sur une rencontre dont il a disputé les trente dernières minutes, le gaucher juge que la malchance est à l'origine de ce septième nul de la saison.

Le jeune milieu de terrain éprouve un sentiment mitigé concernant le point du match nul de samedi : "Pour moi, c'est à la fois un bon point récolté et de la déception. Parce que nous avions à cœur de gagner au Parc et finalement nous repartons avec un match nul. C'est décevant ! Maintenant, il ne faut pas oublier que Nancy est deuxième du Championnat. C'est une équipe qui défend beaucoup et procède en contre, donc elle est difficile à manœuvrer. Mais je pense que nous sommes sur une bonne dynamique."

Younousse Sankharé met les résultats médiocres enregistrés par le club en championnat (13e place, à seulement deux points du premier relégable) sur le compte de l'infortune, plutôt que d'une défaillance collective : "En ce moment, on manque un peu de ce brin de chance. On travaille, donc ce n'est pas à ce niveau-là que ça pèche. Samedi dernier, Pedro a mis la balle sur la barre, si Lyon avait fait pareil, ça aurait fait barre rentrante alors que là, ça fait barre sortante. Mais bon, vous savez, un moment donné la chance il faut la mériter et pour l'instant on semble ne pas la mériter. Mais j'espère que prochainement ça sera le cas." Lorsqu'on lui fait valoir le paradoxe des résultats obtenus à domicile et à l'extérieur, le joueur botte en touche : "C'est le football et je n'ai aucune explication."

Théorisée par les médias, la "malédiction du Parc" inspire des commentaires moqueurs au natif de Sarcelles (Val-d'Oise), qui brandit pourtant une nouvelle fois la chance comme prétexte à cette série de contre-performances (aucune victoire à domicile cette saison en championnat) : "Je trouve que c'est bidon ! C'est bête de dire que nous avons peur de jouer dans notre stade. Pourquoi aurions-nous peur ? C'est simplement que nous n'avons pas de chance au Parc. Je pense que la chance dans le football est un facteur très important mais, actuellement, on en manque énormément. De toute façon, dans la vie, un moment donné, tout se paye. Donc si nous continuons à faire les efforts que nous faisons je pense que ça va payer."

Comment les cadres de l'équipe ont-ils vécu l'entrée en force des jeunes Parisiens dans le groupe ? Réponse rassurante du gaucher, qui cite en exemple le portier de l'équipe : "Une personne comme Mickaël Landreau par exemple est quelqu'un de respectable. Il nous voit arriver et il ne nous veut que du bien, et ça c'est motivant. D'autant plus que ce n'est pas n'importe qui, Mickaël Landreau : c'est un international A."

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